Victorin lurel se croit plus malin que tous. Ses réactions après la volonté exprimée par le Parlement français de traiter la Guadeloupe comme tout département de la République sont étonnantes. Si la Guadeloupe est la France comme il le déclare souvent alors l'identité législative doit s'appliquer. Pour nous nationalistes, ce que vient de faire le Parlement et son Gouvernement est conforme à leur projet et à leurs principes. L'assimilation c'est de l'annexion un point c'est tout. Mais LUREL outre le fait qu'il veut se démarquer de sa république, encore une fois veut tromper en tentant de rendre complexe une situation qui ne l'est pas. Il veut présenter son projet très éloigné du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes comme le projet guadeloupéen. Ce projet soit disant révolutionnaire vise à maintenir les collectivités départementale et régionale et à les faire gérer par une seule assemblée qu'il appelle assemblée unique. Cependant le texte voté par l'Assemblée nationale tout en maintenant l'existence de la région et du département, prévoit le remplacement des conseillers généraux et des conseillers régionaux par un nouveau type d'élu local : le conseiller territorial. Ce conseiller territorial siégera dans l'instance délibérante du département et dans celle de la région. A part Lurel personne ne voit de différences entre ces deux projets. Si par contre on veut fusionner le département et la région alors il faut se référer au projet de loi :
« Art. L. 4124-1. – I. – Une région et les départements qui la composent peuvent, par délibérations concordantes de leurs assemblées délibérantes, demander à fusionner en ne unique collectivité territoriale exerçant leurs compétences respectives.
« Lorsque le territoire concerné comprend des zones de montagne délimitées conformément à l'article 3 de la loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 précitée, les comités de massif concernés sont consultés sur le projet de fusion. Leur avis est réputé favorable s'ils ne se sont pas prononcés à l'expiration d'un délai de quatre mois suivant la notification, par le représentant de l'État dans la région, des délibérations du conseil régional et des conseils généraux intéressés.
« II. – Le Gouvernement ne peut donner suite à la demande que si ce projet de fusion recueille, dans chacun des départements concernés, l'accord de la majorité absolue des suffrages exprimés, correspondant à un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits.
« Cette consultation des électeurs est organisée selon les modalités définies à l'article L.O. 1112-3, au second alinéa de l'article L.O. 1112-4, aux articles L.O. 1112-5 et L.O. 1112-6, au second alinéa de l'article L.O. 1112-7 et aux articles L.O. 1112-8 à L.O. 1112-14. Un arrêté du ministre chargé des collectivités territoriales fixe la date du scrutin, qui ne peut intervenir moins de deux mois après la transmission de la dernière délibération prévue au I du présent article.
« III. – La fusion de la région et des départements qui la composent en une unique collectivité territoriale est décidée par la loi, qui détermine son organisation et les conditions de son administration. »
Pour les nationalistes ces différents projets sont contraire au droit international de la décolonisation .Habitant un territoire non autonome , selon le droit international , les guadeloupéens doivent pouvoir choisir par une consultation solennelle qui leur est propre le type de régime politique et de gouvernement qu'ils souhaitent . Le choix qu'ils feront ne peut être que momentané c'est-à-dire que cette consultation doit être organisée régulièrement. En effet, selon le droit international l'identité du territoire non autonome demeure, c'est un invariant, quelque soit le sens du vote .Au cours des mandatures conformément à toute démocratie la minorité doit être à même d'exposer son point de vue sans aucun risque. Au moment où le pacte social français que d'aucuns considèrent comme fondement de la colonisation est en phase de destruction, La Guadeloupe doit se réformer autour de son propre pacte qui est fondé sur une gouvernance guadeloupéenne , une solidarité sociale débarrassée de toute pwofitasyon et un volontarisme économique qui privilégie la production et le rejet de toute économie d'importation.