Victorin LUREL, secrétaire national à l’Outre-mer du Parti socialiste français , fait part de sa déception après avoir pris connaissance des grandes lignes du budget 2008 pour l’outre-mer. Alors que la « politique de rupture » claironnée depuis plusieurs mois pouvait laisser espérer une nouvelle donne pour les outre-mers, c’est au contraire une politique de diète budgétaire et de retrait de la puissance publique qui se poursuit, avec un projet de budget pour l’outre-mer en baisse de 11,3 % .
Cette déclaration indique sans ambiguité possible la politique assimilationniste , intégrationniste et d'assistanat des conservateurs socialistes guadeloupéens. L'unique réaction de ce socialiste est de dénoncer le désengagement de l'état considéré comme la pire des choses qui pourrait arriver à la Guadeloupe . Il faut rapprocher de cette appréciation , la continuité territoriale , l'éloignement considéré comme un handicap , la suppression des races dans les institutions. L' état pour LUREL est le bon dieu qui distribue à ses fidèles des prébendes . Pour VICTORIN LUREL et les socialistes il faut supprimer la Guadeloupe. Nous dénoncons ce crime contre la Guadeloupe.
Pour la CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE , notre pays est une nation sans état. Il est protégé par le droit international que la France membre permanent du conseil de sécurité ne respecte pas. Elle a droit à l'autodétermination . Mais, si une majorité de guadeloupéens dans le cadre de ce droit choisit d'être dirigée par un état externe , il faut par contre respecter la minorité .
Pour ce qui concerne le projet de budget 2008, nous réclamons que les guadeloupéens choisissent leurs orientations , les dépenses nécessaires , le montant des impôts qu'ils doivent payer et participent à l'exécution de ce budget . C'est notre conception de la transparence démocratique . Aujourd'hui la constitution nous done les moyens juridiques pour déroger aux régles françaises . Nous réclamons du Département et de la Région qu'ils engagent la procédure indispensable pour mettre en oeuvre ces orientations.