LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE note que parmi les nombreux articles de la déclaration de MERIDA , quatre paraissent extrêmement importants :
6. Nous réitérons notre soutien aux principes de la Charte des Nations Unies, qui est essentiel à l'assurance d'un environnement de coopération efficace, incluant le droit à chaque peuple de définir dans la paix, la stabilité et la justice son propre système politique.
7. Nous insistons sur notre appel au gouvernement des États-Unis d'Amérique pour mettre fin à l'embargo économique, commercial et financier à notre nation sœur de Cuba. Nous demandons l'abrogation de la Loi Helms-Burton et la suspension de son application extraterritoriale dans les États membres et membres associés de l'Association, conformément aux 22 résolutions pertinentes, approuvées par l'Assemblée générale des Nations Unies.
21. Nous souhaitons la bienvenue à la Martinique, à la Guadeloupe et à Sint-Maarten et nous nous félicitons de leur intégration en tant que Membres Associés de l'AEC en leur nom propre, une action qui renforce le projet d'incorporer la totalité des pays et territoires de la Grande Caraïbe au sein de notre Organisation. A ce titre, nous mettons en exergue l'existence des programmes de coopération interrégionaux (INTERREG) destinés au financement des projets au profit de la Grande Caraïbe.
23. Nous applaudissons le progrès de consolidation de la Communauté des Etats Latino-américain et Caraïbe (CELAC) et nous soulignons l'importante contribution que fait l'Association pour assurer une plus grande intégration entre la Caraïbe et l'Amérique Latine.
25. Nous exprimons notre solidarité avec le peuple et le gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela suite aux actes de violence dans ce pays frère avec malheureusement des victimes. Nous réitérons notre engagement sans faille à la préservation de l'ordre démocratique, la primauté du droit, le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales et à cet égard nous soutenons le dialogue ample et participatif promut par le gouvernement constitutionnel avec les acteurs politiques et secteurs de la société, et avec l'accompagnement de l'UNASUR et du Vatican.
Il ne suffit pas d'adopter des résolutions . Nous réclamons qu'elles soient rapidement mises en oeuvre.