COMMUNIQUÉ JUILLET 2011
CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE vient d'apprendre avec surprise la demande de Victorin LUREL de saisir le Conseil d'État Français pour avis dans le dossier de l'évolution institutionnelle de la Guadeloupe. Cette initiative confirme à nouveau la volonté des conservateurs en concertation avec les autorités françaises qui se sont arrogées le droit de gouverner et d'administrer la Guadeloupe d'ignorer l'état de droit international qui impose aux états coloniaux d'engager une procédure pour mettre en œuvre le droit des peuples dominés à l'autodétermination . Ce refus est identique à celui de la Chine qui commémore en 2011 la soit disant libération du Tibet. La constitution française n'est pas conforme au droit international que la France a ratifié depuis de longues années tout en faisant de la résistance pour ne pas s'y conformer. Le Conseil d'État qui est un instrument juridictionnel et administratif d'assimilation institutionnelle n'est pas habilité à donner un avis sur les structures du pouvoir politiques et administratives de la Guadeloupe. Seul un organisme indépendant qui ne peut être qu'international pourrait donner un avis objectif sur l'évolution politique de notre pays. Les autorités coloniales françaises et leurs alliés conservateurs socialistes et libéraux qui craignent la réaction de la communauté internationale n'auront certainement pas le courage de faire ce choix .Pour régler le problème politique de la Guadeloupe il faut appliquer le droit international de la décolonisation ce qui suppose , la réinscription de la Guadeloupe sur la liste des pays à décoloniser administrée par le comité de décolonisation des Nations unies , le choix négocié des modalités de la gouvernance de notre pays dans la période intermédiaire fondées sur le respect scrupuleux de l'identité guadeloupéenne et enfin l'organisation d'une consultation de notre peuple étroitement encadrée par la communauté internationale.