LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE,
Estime que le projet de l'installation d'un incinérateur à La Gabarre serait une catastrophe pour l'environnement fragile de notre pays , la santé de tous les Guadeloupéens et la pression fiscale :
•Dangereux pour l'environnement car quelque soit les progrès qui ont été réalisé ce procédé diffuse dans l'atmosphère des dioxines , des métaux, hydrocarbures aromatiques polycycliques, et des poussières qui ne serons ni mesurés ni contrôlés ;
• Dangereux pour la santé car une relation statistique significative a été mise en évidence entre l'exposition aux panaches d'UIOM et l'incidence, chez la femme, des cancers toutes localisations réunies, du cancer du sein et des lymphomes malins non hodgkiniens. Un lien significatif a été également retrouvé pour les lymphomes malins non hodgkiniens chez les deux sexes et pour les myélomes multiples chez l'homme uniquement. Foie, lymphome non hodgkinien, sarcome des tissus mous, sein... le risque de plusieurs cancers serait ainsi augmenté ;
• Onéreux pour nos portefeuilles car le plan, tel qu'il est aujourd'hui proposé, va entraîner une augmentation substantielle de la participation financière des communes au SICTOM et donc une obligation pour ces communes d'augmenter sensiblement la taxe d'enlèvement des ordures ménagères au moment où le pouvoir d'achat diminue ;
Dénonce cette nouvelle mauvaise gouvernance des autorités françaises et de leurs relais conservateurs guadeloupéens qui vient s'ajouter à de nombreux cas et qui confirment le non respect par la France de la charte des nations unies qui vise à protéger les nations sans état comme la Guadeloupe ;
Estime que le moment est venu de mettre en place une politique de gestion des déchets et de réorganiser le système productif pour sauvegarder notre pays et l'avenir de nos enfants. Il nous faut construire une économie circulaire car si aujourd'hui si on génère autant de déchets c'est parce que l'on produit des biens et des déchets qui nous empoisonnent et obligent à pomper sans cesse dans le stock de matières premières non renouvelables.