La lettre que vient d'adresser à SARKOZY président de l'état colonial français DANIK ZANDRONIS le secrétaire national du FKNG ( Fos pou konstwi nasyon gwadloup) est entrain de bousculer le train train quotidien , l'empire de la pensée unique et la somnolence organisée par les conservateurs socialistes de LUREL et GILLOT et leurs alliés objectifs les conservateurs libéraux. Alors que ces derniers, utilisant des arguments maintes fois assénés comme les guadeloupéens veulent du statut quo , sont profondément hostiles à l'indépendance qui est la porte vers la misère, se chamaillent pour savoir comment s'adapter à la volonté française de changer son organisation territoriale , la lettre pose la question de fond , celle du pouvoir en Guadeloupe .Non pas simplement le pouvoir politique mais aussi le pouvoir économique , le pouvoir culturel et le pouvoir des médias. Elle dénonce aussi le fait qu'il soit encore exercé par la France alors qu'il devrait l'être par le seul souverain le peuple guadeloupéen qui n'est pas une population comme le dispose la constitution française. Qu'on l'accepte ou pas cette situation est à la fois contraire au droit naturel et au droit international de la décolonisation qui outre le fait qu'il organise l'application du droit des peuples à disposer d'eux mêmes protège aussi ces peuples quand ils sont dirigés par des états étrangers . C'est donc tout naturellement que le secrétaire national du FKNG demande l'ouverture de négociations pour son application à notre pays qui a été rayé de la liste des pays à décoloniser administrée par les Nations unies en 1953 . Encore une fois c'est avec arrogance, sans explication et sans débats au sein de la communauté internationale que la France a stoppé l'envoi des informations réclamées par les Nations unies sur les territoires non autonomes estimant que son Parlement en votant une loi de départementalisation avait décolonisé notre pays . Le droit d'un peuple à disposer de lui même est une règle du droit international qui dispose que tout peuple a le droit de choisir à intervalle régulier son système politique par un référendum honnête dont la question ne souffre pas d'ambiguïté . Dans une démocratie qui se respecte rien n'est définitif. Aucune majorité ne peut imposer un système qui nie notre identité nationale .Les préjudices subis par ceux qui ne sont pas d'accord sont à la date d'aujourd'hui d'une lourdeur insupportable. Il faut donc organiser ce droit . Ceci va nous permettre d'ouvrir le débat sur le pouvoir dans notre pays et de convaincre notre peuple que sa souveraineté est le meilleur système possible. Au moment où la France est confrontée à d'énormes difficultés financières et économiques on voit bien que leur modèle de société qui servait de base à leur propagande haineuse sur l'indépendance n'est pas le paradis. La sagesse populaire affirme que l'on est mieux défendu que par soi même et que les nations n'ont pas d'amis mais des intérêts .Nous appellons les guadeloupéens à méditer ces deux maximes.