DECLARATION DU MERCREDI 21 JANVIER 2009 A 13 HEURES :
Les guadeloupéens ont donc tranché .Ils ont adopté des orientations détaillées pour le gouvernement et l'administration de leur pays .Ils l'ont fait en toute connaissance de cause après un long travail d'analyse et de concertation.
Personne ne peut s'opposer à leur volonté parcequ'ils ont agi en citoyens et en peuple responsable. Nous pouvons chiffrer à n'importe quel moment nos orientations car nous sommes des gens sérieux. La France qui a accaparé illégalement le pouvoir de direction de notre pays doit nécessairement appliquer ces orientations car ce sont les volontés du peuple guadeloupéen. Si certains doutent de la légitimité de ces orientations alors, organisons un référendum sur ces propositions pour savoir ce que veulent réellement les guadeloupéens .En effet le droit international de la décolonisation qui nous régit avant le droit français que l'on veut nous imposer par la force pose le principe du respect scrupuleux des volontés des peuples dépendants . Compte tenu du fait que les autorités françaises contrôlent les circuits de fonctionnement de notre pays notamment le produit des impôts elles doivent collaborer avec le peuple en mouvement pour leur application. A cet égard , il ne faut surtout pas quand elles examinerons une revendication comme la préférence guadeloupéenne pour l'emploi qu'elles viennent nous dire que ce n'est pas conforme à leur droit .La communauté des guadeloupéens a le droit et l'obligation de défendre les intérêts individuels de chaque membre de notre communauté alors que 40000 de nos compatriotes souffrent du chômage . Aucun droit ne peut s'opposer à ce principe fondamental.
Les autorités francaises ont donc l'obligation d'appliquer ce que les guadeloupéens veulent et non ce que les français désirent .C'est une disposition du droit international qui heureusement protège les petits et ceux qui sont encore colonisés et à qui on ra conte en permanence des histoires. La démocratie a eu toujours pour mission de protéger les plus faibles et refuse le droit du plus fort.