Mardi 20 janvier, comme prévu , les guadeloupéeens ont cessé le travail , ont convergé devant le palais de la mutualité à POINTE A PITRE décrété BIK A PEP GWADLOUP. 10.000 à 15.000 manifestants sont présents au coude à coude content de former un peuple .IL est toujours ennivrant de voir un peuple en mouvement car il croit au bien fondé de son point de vue et se prépare à construire dans la fusion un monde nouveau conforme à son point de vue.
Tôt le matin, des commandos dressent des barrages dans toute la périphérie pointoise tout en expliquant aux passants la nécessité de demeurer chez eux pour permettre le commencement des négociations.
A onze heures, l'ensemble des organisations prennent la tête d'une marche autour et à l'intérieur de la ville de POINTE A PITRE avec de nombreux passages aux ABYMES. La foule déterminée après des arrêts à AUTO GUADELOUPE et à LA CAISSE D' EPARGNE POUR DEMANDER et obtenir que les directions ferment les entreprises. Devant la sous préfecture entourée de policiers noirs pour la plupart, les blancs étant mis de côté, le peuple scande, LA GWADLOUP SE TAN NOU, LA GWADLOUP PA TA YO, YO PE KE FE SA YO VLE AN PEYI AN NOU. PUIS LES MANIFESTANTS retournent à la MUTUALITE.
Une séance de travail est organisée entre les dirigeants des organisations pour valider la plateforme de revendications qui servira aux négociations avec les autorités françaises. CE TEXTE SERA PUBLIE DANS LA JOURNEE .
Puis, des prises de parole sont faites .Le peuple de la GUADELOUPE présent approuve la poursuite de la grève générale.
Un lewoz clôture la journée.