Convention Pour Une Guadeloupe Nouvelle

4ième JOUR DE GREVE NATIONALE

Au quatrième jour de la grève nationale guadeloupéenne, la mobilisation du peuple guadeloupéen continue et surtout se renforce . Petit à petit avec l'action pédagogique menée par toutes les organisations de nouveaux salariés rejoignent le mouvement .Les partis politiques qui font parti de la mouvance des conservateurs socialistes avec à leur tête LUREL et GILLOT et le gouvernement français représenté par le Préfet qui on l'oublie trop souvent détient le pouvoir dans notre pays ne savent plus à quel saint se vouer .Les ficelles traditionnelles utilisées pour faire peur ne fonctionnent plus. La machine à fabriquer du conformisme connaît de sérieux ratés .Pour la première fois depuis 1801 le peuple de la Guadeloupe avec sa diversité a décidé de construire directement son pays en se constituant au Palais de la mutualité, BIK A PEP GWADLOUP, en assemblée constituante .Ce peuple que trop souvent on a traité d'assisté , qui trop souvent a été manipulé et dupé par les autorités francaises et ses obligés guadeloupéens a dit haut et fort halte là et a donc pris directement son destin en main.Personne ne le représente car il n'en a pas besoin .Il est devenu législateur et est déterminé à appliquer ses règles . La plateforme que les cinquante organisations qui représentent notre peuple est donc un programme de gouvernement qui exprime la volonté du peuple .Ceux qui estiment qu'il ne représente pas la volonté du peuple doivent organiser un référendum pour le savoir. En tous cas , selon le droit international qui encadre les pays dépendants comme le notre l'état externe qui nous gouverne doit impérativement appliquer la volonté de notre peuple. Aucun argument juridique sorti du droit francais ou du droit européen ne peut s'opposer à la volonté populaire. Il serait absolument illégal que les négociateurs français puissent s'opposer à la volonté de notre peuple librement et démocratiquement exprimé. Les négociations que nous réclamons doivent donc commencer et rapidement aboutir car la Guadeloupe souhaitent le plus vite possible foinctionner d'une manière différente avec ses propres règles .LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE demande à nouveau à tous les guadeloupéens de se joindre au mouvement pour un renforcement de notre mobilisation. Nous sommes obligés encore une fois de subir les bêtises de ceux qui nous dirigent .Mais en maintenant le cap, dans l'ordre et avec détermination nous allons triompher et alors la vie sera plus belle car elle sera aux couleurs de la Guadeloupe. 20O9 sera enfin l'année de la GUADELOUPE.

CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE

POINTE A PITRE LE 23 JANVIER A 12 HEURES 30

LA FRANCE DOIT RESPECTER LE DROIT INTERNATIONAL DE LA DECOLONISATION

Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes est considéré comme l'un des principes fondamentaux du droit international au même titre que la règle d'interdiction du recours à la force ou celle du règlement pacifique des différents.Il s'agit d'une norme impérative du droit international. C'est une régle qui a pris naissance avec la révolution française qui la première affirme nettement ce droit des peuples .Ce droit fut ensuite proposé par le PRESIDENT WISON DES ETATS-UNIS en 1914 .Puis il fut définitivement introduit dans le droit international par la charte des nations unies de 1945 et précisé par la RESOLUTION 1514 DES NATIONS UNIES ( déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux peuples et aux pays coloniaux ) .Deux pactes des Nations unies sur les droits de l'homme en 1966 consacrent définitevement ce droit pour tout peuple de se constituer en état.La cour internationale de justice dans de nombreux arrêts a utilisé ce droit pour justifier l'accès à la souveraineté de nombreux pays.

Pourtant, ce droit que personne ne conteste n'est pas respecté par la France qui refuse de l'appliquer à notre pays pour des raisons indéfendables.Selon les autorités françaises, la GUADELOUPE en choisissant la départementalisation n'est plus une colonie et donc le droit international de la décolonisation ne s'y applique pas. D'ailleurs, selon leur constitution elle n'a pas de peuple mais une population.Cette thèse est sans consistance car elle feint d' ignorer qu'un pays colonisé ou dépendant est toujours un pays dominé . Par ailleurs, la réglementation internationale oblige le pays qui dirige un autre pays d'appliquer à la population de ce dernier pays les droits de ses nationaux .C'est ce que la France a été contrainte de faire.Malgré ce comportement la France a le toupet de critiquer la Chine sur le TIBET et de se qualifier de patrie des droits de l'homme.

La communauté internationale doit contraindre la France à respecter le droit international de la décolonisation en GUADELOUPE. Le processus à mettre en place est le suivant :

• Inscrire la Guadeloupe aux Nations unies comme pays dépendant à décoloniser .
• Transmette aux Nations unies régulièrement des informations sur l'état général de la Guadeloupe
• Préparer notre pays à se diriger lui-même
• Ne plus utiliser comme le prévoit le droit international et interdire l'utilisation de toutes propagande et de toute allusion assimilant l'indépendance ou l'autonomie à de la misère .Il vconvient à cet égard d'introduire dans le droit pénal applicable en Guadeloupe une interdiction de cette propagande assortie de lourdes sanctions pénales.
• Les politiques mises en œuvre par la France en GUADELOUPE doivent être conforme aux volontés de notre peuple.
• Enfin la France doit organiser régulièrement de véritables référendum avec un corps électoral composé exclusivement de guadeloupéens pour connaître la volonté de notre peuple.

Nous le constatons donc la question de la GUADELOUPE n'est pas une question de politique intérieure française.C'est l'affaire de la communauté internationale et du peuple guadeloupéen.

OBAMA DECRETE LA FERMETURE DE GUANTANAMO

LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE,

 

• Applaudit la décision de BARAK OBAMA de fermer d'ici à un an la prison de GUANTANAMO à CUBA ainsi que son décret stipulant que les Etats Unis se conformeront dans le traitement de tous les prisonniers aux conventions de GENEVE. Nous espérons que cette décision de respect du droit international sera reprise par tous les membres de la communauté internationale notamment dans notre région la CARAIBE.

 

• Demande simultanément que les Etats-Unis rétrocède le plus rapidement possible à CUBA cette partie de son territoire illégalement détenue. Nous profitons pour rappeller qu'aucune puissance étrangère ne doit occuper de territoires dans la CARAIBE. LA CARAIBE APPARTIENT AUX CARIBEENS. QUE CHACUN RESTE CHEZ SOI.

 

LE COMITE DIRECTEUR

 

 

JEAN PAUL ELUTHER LE PRESIDENT DE LA CPGN A RADIO GAIAC

Le président de la C.P.G.N a répondu ce matin, 22 janvier 2009 ,aux questions de RADIO GAIAC une station de radio guadeloupéenne. Au cours de cet entretien qui a duré une heure approximativement, il a déclaré :

 

• Il a exprimé sa satisfaction devant cette mobilisation du peuple guadeloupéen qu'il attendait depuis longtemps. Les guadeloupéens a-t-il dit sont forts quand ils sont déterminés, unis, fiers et ambitieux pour leur pays .Il leur demande de continuer et de redoubler d'efforts car la victoire est proche .

 

• Il déplore encore une fois le manque de courage et d'ambition pour la Guadeloupe des socialistes conservateurs qui dirigent le Département et la Région, DEUX INSTITUTIONS ANACHRONIQUES qui méritent de disparaître car elles sont l'expression même de la domination coloniale de notre pays.

 

• Il a insisté encore une fois sur le fait que la question guadeloupéenne n'est pas une affaire de politique intérieure française .C'est en effet l' affaire de la communauté internationale qui doit contraindre la France à APPLIQUER DANS NOTRE PAYS le droit international de la décolonisation .Les français qui se proclament patrie des droits de l'homme et critiquent le comportement des chinois au Tibet. Ils devraient avant toute chose pour être cohérent commencer à balayer devant leur porte .La Guadeloupe est le Tibet des français.

 

• Il a enfin insisté sur la notion de négociation .La plateforme adoptée par 50 organisations est l'expression de la volonté du peuple guadeloupéen. Si la France doute de sa légitimité, alors il faut qu'elle organise un référendum sur la plateforme afin que tout le peuple puisse l'approuver.Seuls les guadeloupéens devraient voter et non comme en décembre 2003 toute personne inscrite sur la liste électorale. Selon le droit international de la décolonisation qui seul s'applique dans notre cas car nous sommes un pays non autonome gouverné et administré par un état étranger .Selon ce droit, l'état externe doit scrupuleusement appliquer les orientations choisies démocratiquement par les guadeloupéens .Négocier pour nous c'est surtout se mettre d'accord sur un calendrier et sur la nature des institutions qui vont être utilisées pour l'application de la plateforme. Nous dire que telle ou telle orientation n'est pas applicable car contraire au droit français n'est pas acceptable .En démocratie le peuple est souverain.

LA PLATEFORME DE REVENDICATION DE LIYANNAJ KONT PWOFITASYON

LES ORIENTATIONS DU PEUPLE GUADELOUPEEN REUNI A LA MUTUALITE, BIK A PEP GWADLOUP, EN ASSEMBLEE CONSTITUANTE   PEUVENT ETRE CONSULTEES EN CLIQUANT SUR :

 

liyannaj

DIFFUSER CE DOCUMENT QUI CONSTITUE LES CONTOURS DE LA NOUVELLE GUADELOUPE.

Lyannaj kont pwofitasyon : communiqué de presse

 

 

Les Organisations du mouvement Lyannaj Kont Pwofitasyon,

 

Saluent la forte mobilisation des travailleurs et du peuple de Guadeloupe : près d'une dizaine de millier de

Guadeloupéens en Lyannaj & Balan.

 

Constatent que cette forte et puissante mobilisation témoigne de la justesse de notre position et de la

détermination du peuple à agir pour changer la vie en Guadeloupe.

 

Appellent à la poursuite et à l'amplification du mouvement le mercredi 21 janvier dans toutes les entreprises.

 

Appellent à un rassemblement le 21 janvier à 08H00 au Palais de la Mutualité.

 

Pou Lyannaj kont pwofitasyon,

E. DOMOTA

Lapwent,

20 janvyé 2009

LES DECLARATIONS DE JEAN PAUL ELUTHER PENDANT LE MOUVEMENT

DECLARATION DU MERCREDI 21 JANVIER 2009 A 13 HEURES :

 

Les guadeloupéens ont donc tranché .Ils ont adopté des orientations détaillées pour le gouvernement et l'administration de leur pays .Ils l'ont fait en toute connaissance de cause après un long travail d'analyse et de concertation.

Personne ne peut s'opposer à leur volonté parcequ'ils ont agi en citoyens et en peuple responsable. Nous pouvons chiffrer à n'importe quel moment nos orientations car nous sommes des gens sérieux. La France qui a accaparé illégalement le pouvoir de direction de notre pays doit nécessairement appliquer ces orientations car ce sont les volontés du peuple guadeloupéen. Si certains doutent de la légitimité de ces orientations alors, organisons un référendum sur ces propositions pour savoir ce que veulent réellement les guadeloupéens .En effet le droit international de la décolonisation qui nous régit avant le droit français que l'on veut nous imposer par la force pose le principe du respect scrupuleux des volontés des peuples dépendants . Compte tenu du fait que les autorités françaises contrôlent les circuits de fonctionnement de notre pays notamment le produit des impôts elles doivent collaborer avec le peuple en mouvement pour leur application. A cet égard , il ne faut surtout pas quand elles examinerons une revendication comme la préférence guadeloupéenne pour l'emploi qu'elles viennent nous dire que ce n'est pas conforme à leur droit .La communauté des guadeloupéens a le droit et l'obligation de défendre les intérêts individuels de chaque membre de notre communauté alors que 40000 de nos compatriotes souffrent du chômage . Aucun droit ne peut s'opposer à ce principe fondamental.

Les autorités francaises ont donc l'obligation d'appliquer ce que les guadeloupéens veulent et non ce que les français désirent .C'est une disposition du droit international qui heureusement protège les petits et ceux qui sont encore colonisés et à qui on ra    conte en permanence des histoires. La démocratie a eu toujours pour mission de protéger les plus faibles et refuse le droit du plus fort.

LE PEUPLE GUADELOUPEEN EN MOUVEMENT

Mardi 20 janvier, comme prévu , les guadeloupéeens ont cessé le travail , ont convergé devant le palais de la mutualité à POINTE A PITRE décrété BIK A PEP GWADLOUP. 10.000 à 15.000 manifestants sont présents au coude à coude content de former un peuple .IL est toujours ennivrant de voir un peuple en mouvement car il croit au bien fondé de son point de vue et se prépare à construire dans la fusion un monde nouveau conforme à son point de vue.

Tôt le matin, des commandos dressent des barrages dans toute la périphérie pointoise tout en expliquant aux passants la nécessité de demeurer chez eux pour permettre le commencement des négociations.

A onze heures, l'ensemble des organisations prennent la tête d'une marche autour et à l'intérieur de la ville de POINTE A PITRE avec de nombreux passages aux ABYMES. La foule déterminée après des arrêts à AUTO GUADELOUPE et à LA CAISSE D' EPARGNE POUR DEMANDER et obtenir que les directions ferment les entreprises. Devant la sous préfecture entourée de policiers noirs pour la plupart, les blancs étant mis de côté, le peuple scande, LA GWADLOUP SE TAN NOU, LA GWADLOUP PA TA YO, YO PE KE FE SA YO VLE AN PEYI AN NOU. PUIS LES MANIFESTANTS retournent à la MUTUALITE.

Une séance de travail est organisée entre les dirigeants des organisations pour valider la plateforme de revendications qui servira aux négociations avec les autorités françaises. CE TEXTE SERA PUBLIE DANS LA JOURNEE .

Puis, des prises de parole sont faites .Le peuple de la GUADELOUPE présent approuve la poursuite de la grève générale.

Un lewoz clôture la journée.

LE POINT DE VUE DE LA C.P.G.N

Le mouvement commencé en décembre 2008 est aussi politique c'est-à-dire qu'il interpelle sur ceux qui nous gouvernent et sur les résultats de leurs actions .En effet , la France s'est arrogée le droit par la force d'occuper la Guadeloupe, d'organiser le génocide des amérindiens ses habitants , d'y faire venir par la force des africains pour les exploiter et enfin de les gouverner et de les administrer à sa guise .Elle a appliqué sans jamais se départir de sa morgue cette politique malgré les dispositions contraignantes du droit international qui interdissent et condamnent ce type de pratique . En effet, le 14 décembre 1960 par la résolution 1514 les Nations unies ONT AFFIRME l'obligation pour les états colonisateurs de décoloniser en aidant les pays sous tutelle à acquérir leur souveraineté .La faillite politique , économique , sociale , culturelle et morale de notre pays que rien aujourd'hui ne vient masquer est donc la conséquence de ce mode de direction.Nous pouvons plus particulièrement retenir , l'incapacité pour les guadeloupéens de décider pour leur pays , la construction d'une économie de supermarché sans production et controlée par les français, le maintien de fortes inégalités sociales , l'accaparement du foncier guadeloupéen par des étrangers , l'organisation de l'éloignement de la Guadeloupe de sa région l'amérique. Bien entendu, la France de gauche ou de droite continue contre toute attente de justifier ce qui est un véritable génocide, encore un, en disant qu'en appliquant aux guadeloupéens les mêmes droits que ceux appliqués aux nationaux francais, elle a mis un terme à la colonisation.Cette argumentation est fausse, légère et contraire au droit international de la décolonisation.Les droits de l'homme qui fondent les relations internationales ont deux composantes : un aspect individuel et un aspect collectif dont le droit des peuples à se diriger . Satisfaire aux impératifs des droits individuels est insuffisant. Respecter les droits de l'homme obligent à appliquer les dispositions individuelles et collectives ce que refusent les autorités françaises.

Il est donc paradoxal que VICTORIN LUREL socialiste français et francais devant l'éternel affirme au travers de médias complaisants que la question statutaire n'est pas d'actualité. Il utilise dans ses déclarations les concepts de ses maitres.La France et ses alliés comme LUREL ESTIMENT QUE la question du transfert du pouvoir aux guadeloupéens est une affaire interne à la France. C'est donc le gouvernement francais qui décide et ORGANISE les procédures pour que les guadeloupéens fassent leur choix d'où les articles 73 et 74 de leur constitution. Cette décision est illégale car non-conforme au droit international .La question de la domination et de l'annexion de la Guadeloupe par la France est une question internationale qui relève de la compétence des Nations unies .Elle sera toujours d'actualité aussi longtemps que cette annexion dure.

Pour LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE, il s'agit d'une affaire Guadeloupéenne.En conséquence nous exigeons l'élection immédiate par les guadeloupéens d'une constituante de 35 membres élue à la représentation proportionnelle .Une fois élue, cette constituante aura pour mission d'élaborer une constitution et d'organiser un référendum pour son approbation . Les électeurs seront des guadeloupéens .Aucun étranger ne sera habilité à voter comme les français l'avaient imposé en décembre 2003.Les négociations doivent s'ouvrir rapidement pour mettre un terme à ce scandale inadmissible organisé par un état qui se targue d'être la patrie des droits de l'homme en parole et qui ment à la communauté internationale.

MICHEL NARAYASSAMY DENONCE

LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE qui milite pour que la démocratie guadeloupéenne soit exemplaire  dénonce tous les actes qui ne respectent pas la morale et la vertu , les deux mamelles de cette démocratie à la guadeloupéenne. Le témoignage de l'ancien directeur de l'AFPAG est significatif des dérives engendrées par le gouvernement par la France de la GUADELOUPE.

VOIR  LA VIDEO DE L 'INTERVIEW