A partir d'aujourd'hui, tous les jours, la CPGN publiera son point de vue.
L'Etat Français au secours des collectivités territoriales
Le Premier ministre François Fillon a annoncé lundi le déblocage de cinq milliards d'euros pour le financement des collectivités locales, qui rencontrent actuellement des difficultés à obtenir des prêts de la part des banques.
Cette enveloppe sera "financée par les fonds d'épargne de la Caisse des dépôts et consignations", a précisé le chef du gouvernement. Ces ressources "seront distribuées pour moitié sous forme de prêts directs de la Caisse des dépôts et consignations et pour moitié par les banques".
Par ailleurs, à l'issue d'une réunion à Matignon, les représentants des banques se sont engagés selon lui "à augmenter de 3 à 4%", en rythme annuel, le montant de leurs prêts pour "financer l'économie". Cet engagement a été pris "en contrepartie de l'accès au guichet de refinancement" ouvert dans le cadre du plan de sauvetage du système financier.
Les banques s'engagent aussi "à porter une attention particulière aux conditions de dénouement des crédits-relais des particuliers et à l'accès des PME aux crédits".
Après le déblocage la semaine dernière de 360 milliards d'euros pour soutenir le système bancaire français, le chef du gouvernement a fait état, d'ores et déjà, d'une "détente notable des taux interbancaires, qui sont passés d'un peu plus de 5,4 à 5 points aujourd'hui".
A l'issue de la réunion à Matignon entre représentants des entreprises, des banques et des collectivités locales, il a également été décidé la mise en place un dispositif de suivi des engagements des banques sur le terrain : "les préfets vont réunir dans la semaine les responsables des réseaux bancaires dans chaque département", a déclaré M. Fillon. Ces réunions se tiendront ensuite mensuellement.
Pour LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE , ces dispositifs doivent être administrés non par le Préfet représentant des Autorités francaises mais conjointement par les présidents du Département et de la Région en attendant la création du gouvernement local seule institution suceptible de bien représenter et défendre les intérêts de la communauté guadeloupéenne etr avec l'avis des organisations syndicales représentatives. Enfin, pour permettre une protection de nos activités économiques, et une relance de l'activité économique, nous proposons la création d'un fonds guadeloupéeen d'intervention financé pat un emprunt lancé en direction des guadeloupéens.
Comité Balladur : réforme des collectivités territoriales
Le Comité pour la réforme des collectivités territoriales a été installé le 22 octobre 2008 sous la présidence d'Edouard Balladur. L'instance sera chargée, selon le décret adopté le 22 octobre en conseil des ministres, « de simplifier les structures des collectivités locales, clarifier la répartition de leurs compétences et permettre une meilleure allocation de leurs moyens financiers ». Elle devra rendre son rapport avant le 1er mars 2009. Dans son allocution du 22 octobre 2008 prononcée lors de l'installation du Comité, le président de la République a notamment posé « les questions essentielles » de la « spécialisation fiscale » et de « la taille » des collectivités ». Il a également évoqué une « diversification des solutions selon les territoires ». « Je pense notamment à l'Ile-de-France » a précisé le chef de l'Etat. « Les dispositions de la loi constitutionnelle de 2003 relative aux collectivités territoriales qui permettent des expérimentations locales, des fusions de collectivités et la désignation de chefs de file sont restées quasiment inappliquées », a-t-il déploré. Il est, enfin, revenu sur le « foisonnement » des initiatives en la matière, en particulier du côté des groupes majoritaires à l'Assemblée nationale et au Sénat. « En aucun cas, ce n'est un danger » a-t-il jugé avant d'adresser une mise en garde : « à condition toutefois que ces réflexions viennent en appui des travaux du Comité et non en concurrence ».
Onze membres composeront, dans un premier temps, cette instance qui regroupe à la fois des élus de gauche et de droite, des représentants de l'Etat et des intellectuels :
* Edouard Balladur, ancien premier ministre (1993-1995), ex-député et conseiller de Paris et président du Comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions (2007) ; * Daniel Canepa, futur préfet de Paris et de la région Ile-de-France (à partir du 1er novembre 2008) et président de l'Association du corps préfectoral ; * Jean-Claude Casanova, économiste, directeur de la revue « Commentaire », ancien conseiller de Raymond Barre, membre du Comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions présidé par Edouard Balladur (2007) ; * Jacques Julliard, historien et éditorialiste au Nouvel Observateur, auteur en 2005, d'un ouvrage intitulé « Le malheur français » ; * Gérard Longuet, sénateur (UMP), président de l'Association des régions de France (ARF) entre 2002 et 2004 et ancien ministre ; * Elisabeth Lulin, inspectrice des finances et directrice générale de Paradigmes (société de conseil sur les politiques publiques) ; * Pierre Mauroy, sénateur (PS) du Nord-Pas-de-Calais, premier ministre au moment de l'acte I de la Décentralisation (lois 1982-1983), auteur en octobre 2000 du rapport « Refonder l'action publique locale » ; * Jean-Ludovic Silicani, conseiller d'Etat et rapporteur du Livre blanc sur l'avenir de la fonction publique publié en avril 2008 ; * André Vallini, député et président (PS) du conseil général de l'Isère, président de la commission parlementaire sur l'affaire dite d'Outreau (2005-2006) ; * Dominique Perben, député (UMP), auteur en février d'un rapport consacré aux « Métropoles d'avenir » et ancien ministre ; * Michel Verpeaux, professeur de droit public à l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne, coauteur de « L'Histoire de la Décentralisation » (1993), et vice-président de l'Association française de droit constitutionnel
Luc Chatel, porte-parole du gouvernement a fait savoir que « des nominations complémentaires » interviendront « dans les prochains jours ».
La CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE regrette l'absence d'un guadeloupéeen dans cette comission et rappelle sa volonté de créer une nouvelle collectivité comportant un exécutif gouvernemental , une assemblée qui le désigne et le contrôle , des attributions nouvelles qu s'exécuterons par la loi et le règlement et de nouvelles règles budgétaires et financières.
Crise: Bush réunit un sommet inédit du G20 le 15 novembre
Le président américain George W. Bush réunira le 15 novembre un sommet des dirigeants des pays industrialisés et des grandes économies émergentes dans la région de Washington afin d'examiner les causes de la pire crise financière depuis 1929 et d'énoncer les principes des réformes nécessaires pour empêcher qu'elle ne se reproduise, a dit la porte-parole du président, Dana Perino.Ce sera la première fois que sera convoqué au niveau des dirigeants le G20, créé en 1999 après les crises financières asiatique et russe.Le G20 comprend les membres du G8 (Allemagne, Canada, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie) plus l'Afrique du sud, l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, le Mexique, la Russie et la Turquie. Le 20e membre est l'Union européenne, représentée par le pays qui en assure la présidence tournante, la France actuellement.Le patron du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, le président de la Banque mondiale Robert Zoellick, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et le président du Forum de stabilité financière Mario Draghi sont également invités. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon participera au sommet, a annoncé mercredi son service de presse.Ce sommet serait suivi d'autres, censés mettre en oeuvre les recommandations des experts.
La CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE, partisan d'une nouvelle GOUVERNANCE DE LA PLANETE tout en fustigeant les graves fautes de gestion de l'Occident, dénonce les modalités et le contenu de cette réunion qui n'est pas démocratique car en principe seuls les riches y participeront. C'est comme si après une crise dans un pays les classes dirigeants se réuniisent pour débattre .C'est le contraire de la démocratie. La situation de notre planète, les graves inégalités qui la caractérisent imposent que ce soit l'assemblée générale des nations unies qui se réunit en véritable congrès mondial pour discuter .LES OCCIDENTAUX, seigneurs du monde CONTINUENT A MEPRISER LA MAJORITE DES HUMAINS.
La CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE appelle à un rassemblement de la famille des nationalistes pour proser et défendre l'alternative nationale seule capable de faire face à la crise départementale et capitaliste.
|