LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE, a écouté avec attention le discours de TOULON de NICOLAS SARKOSY consacré à la crise financière et à la politique économique française. Nous faisons le commentaire qui suit :
« La GUADELOUPE qui est étroitement intégrée à l'économie mondiale sera touchée dans les mois qui viennent. La croissance économique, le chômage, la pauvreté et la précarité vont de toute évidence croître. En effet, si les banques diminuent leurs prêts aux entreprises et aux particuliers par notamment un durcissement des garanties demandés, alors les investissements qui sont un des moteurs de la croissance ne pourront pas jouer leur rôle d'entrainement. De même si les pouvoirs publics dont les marges sont quasi inexistantes aujourd'hui réduisent leurs dépenses et leurs interventions dans la vie économique comme le laissent à entendre les informations sur le projet de budget 2009, alors un autre moteur important de la croissance ne sera pas opérationnel.
Devant les risques d'ébranlement qu'implique la crise financière, les rodomontades de NICOLAS SARKOSY sont bien insuffisantes .Il ne suffit pas de dire que l'Etat prendra ses responsabilités alors qu'il n'a pas beaucoup de marges pour régler les problèmes posés .Il ne suffit pas non plus de philosopher sur les bienfaits et les méfaits du marché et du capitalisme pour que les choses changent alors que la politique économique libérale est maintenue.
Pour que la croissance soit forte et équilibrée en GUADELOUPE une autre politique est nécessaire qui ne se contente pas de faire l'éloge des réformes qui le plus souvent sont des avantages alloués aux plus aisés. Une nouvelle croissance s'impose ».
LE PRESIDENT JEAN PAUL ELUTHER