COMMUNIQUE DE PRESSE DU 17 JUILLET 2008
LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE, a suivi avec beaucoup d'attention le traditionnel débat sur les orientations budgétaires pour l'année 2009 afin d'apporter aux guadeloupéens une information fiable et ouvrir dans notre pays le débat sur les budgets publics pour 2009.Les choix faits par les autorités francaises en matière budgétaire sont très importants pour l'économie guadeloupéenne dont la croissance selon l' institut d'émission de l'outre mer dépend principalement du montant des interventions publiques . Malgré les modernisations budgétaires opérées, rien n'a fondamentalement changé pour la Guadeloupe qui continue à subir une tutelle budgétaire et est victime du manque de transparence malgré les dispositions du droit international de la décolonisation.
LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE,
- Dénonce la scandaleuse absence des députés guadeloupéens à ce débat fondamental pour le fonctionnement de notre pays;
- Dénonce avec fermeté, compte tenu de l'importance des interventions publiques imposées par une politique de développement fondée sur l'intégration et la dissimulation, le silence du Gouvernement avec l'approbation des socialistes conservateurs qui dirigent nos institutions politiques sur la politique budgétaire qu'il compte appliquer dans notre pays qui doit être différente de la politique nationale car les données guadeloupéennes comme l'inflation , l'endettement , la fiscalité et le chômage sont différents de celles de la France ;
- Propose le choix PAR LES INSTITUTIONS POLITIQUES GUADELOUPEENNES d'une nouvelle politique budgétaire que le Parlement approuvera ensuite. Cette politique sera précédée d'un audit financier sur les relations financières entre la Guadeloupe et la France comprenant aussi le financement de l'Europe et de la sécurité sociale élaboré par des experts indépendants, et comportera une augmentation des dépenses pour le financement des services publics, une profonde réforme de la fiscalité et l'adoption de politiques structurelles visant à réduire rapidement la dépendance financière , économique et la mise à l'écart du capital guadeloupéen.
LE PRESIDENT JEAN PAUL ELUTHER