COMMUNIQUE DE PRESSE DU 25 JUILLET 2008
Le Parlement a définivement adopté la loi sur la démocratie sociale et le temps de travail qui modifie en profondeur le fonctionnement des relations sociales en France et en Guadeloupe sans aucune réaction des parlementaires guadeloupéens.
LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE,
- Dénonce le volet représentativité de cette loi .En effet, les parlementaires n'ont pas pris en considération les revendications des syndicats guadeloupéens qui sont la plupart du temps indépendants des organisations syndicales francaises. Alors qu'il s'agissait d'une demande forte des syndicats guadeloupéens , la loi ne prévoit pas de représentativité régionale ce qui veut dire que la négociation n'aura lieu qu'au sein des entreprises seul lieu ou la représentativité dépend de l'élection .Enfin, est renvoyé à une négociation postérieure la présence syndicale dans les petites entreprises de moins de dix salariés, négociation d'où seront exclus les syndicats guadeloupéens et à une loi la modificationde la démocratie sociale dans la fonction publique ;
- Dénonce sa partie relative au temps de travail qui constitue une remise en cause sans précédent de la durée légale du temps de travail. Toutes les nouvelles dispositions, aussi bien celles concernant les heures supplémentaires que les conventions de forfait ou l'annualisation du temps de travail, sont autant de recul pour les droits et garanties collectives des salariés.Contingents d'heures supplémentaires fixés par accord d'entreprise sans limite et sans contrôle possible de l'inspection du travail, disparition des repos compensateurs obligatoires, forfait jours pouvant atteindre 235 voire 282 jours, annualisation du temps de travail qui devient la norme,
- Réaffirme sa détermination à user de tous les ressorts de l'action syndicale et politique pour permettre aux salariés guadeloupéens de disposer d'une démocratie sociale guadeloupéenne et de préserver et d'étendre leurs droits à un temps et une organisation du travail qui respectent leur vie.
LE PRESIDENT JEAN PAUL ELUTHER