LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE dénonce l'absence de LA QUESTION DE LA GUADELOUPE, PEUPLE NON AUTONOME, dans le débat en cours à l'Assemblée nationale sur la réforme des institutions de la République francaise.Les Députés de la Guadeloupe , conservateurs socialistes et libéraux , partisans de la disparition de la communauté nationale guadeloupéenne se sont contentés d'être silencieux sur cette question fondamentale .
Ce silence est grave et inadmissible. De tous temps, la France, qui s'est autoproclamée patrie des droits de l'homme, en raison de l'application de ses principes qui sont fondamentalements différents en bien des domaines du droit international, ne respecte pas le droit international régissant les peuples qui ont autant d'importance sinon plus que les individus. Défendant une conception individuelle des droits de l'homme et niant sa dimension collective, la France appartient au groupe d'états qui ont comme pratique l'assimilation des peuples qu'ils dominent à la suite de défaites militaires.
Parmi les atteintes graves au droit international nous citons particulièrement le non respect d'un certain nombre de conventions internationales : Pacte international relatif aux droits civils et politiques, adopté le 16 décembre 1966 par l'Assemblée générale, est entré en vigueur (après ratification par 35 Etats) le 23 mars 1976 ; Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adopté le 16 décembre 1966, est entré en vigueur le 3 janvier 1975 ; convention sur la promotion de la diversité des expressions culuturelles. Ainsi les gouvernements de la France continuent d'imposer dans les écoles de notre pays leur vision de l'histoire et l'histoire de leur pays et la langue de la Guadeloupe est rangée au rang de langue régionale pour renforcer la nouvelle idéologie francaise. De plus, il n'y a pas de participation directe des guadeloupéens au gouvernement de leur pays. Enfin les droits de la minorité des guadeloupéens qui refusent la domination française est bafoué en permanence puique l'argument invoqué par tous est que le peuple de la Guadeloupe en a ainsi décidé.
LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE exige que la constitution française soit, s'agissant de la GUADELOUPE , modifiée pour tenir compte de la réglementation internationale que est la norme supérieure et donc que les articles 72, 73 et 74 soient changés.
Il n'est pas normal qu'un membre du conseil de sécurité des Nations unies puisse continuer à refuser à appliquer la législation internationale dont l'un des objectifs est de protéger les petits peuples sans état comme le notre que de grandes puissances manipulent à leur gré pour satisfaire leur égo.Le droit international interdit les intégrations et préconise le partenariat entre les peuples et entre les états.
Nous souhaitons donc comme le dispose ce droit international la construction d'institutions guadeloupéennes et françaises favorisant ce partenariat et fondées sur l'égalité entre tous les peuples.Le droit des peuples est une composante des droits de l'homme dont les guadeloupéens en 1802 ont par leur combat tenté d'imposer à un état nation imbu de sa supériorité et qui aujourd'hui continue de se croire supérieur à tous les autres pays .