Convention Pour Une Guadeloupe Nouvelle

LA NOMINATION DE STRAUSS KHAN AU FMI EST SCANDALEUSE

Conformément à une tradition imposée par  les occidentaux, qui comme tout le monde le sait domine le monde,  selon laquelle le directeur général du FMI doit être  un européen DOMINIQUE STRAUSS KHAN a été désigné comme nouveau directeur.

Pour la CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE cette nomination est un scandale . Si les européeens sont des partisans du multilatéralisme , ils devraient en tirer la conclusion en partageant équitablement les directions des organismes mondiaux. Les déclarations occidentales  ne sont que des paroles qui ne sont jamais suivies d'effets .Nous persistons à dire que STRAUSS KHAN doit se retirer de la direction du FMI qui doit revenir à un Caribéen.

Par ailleurs il est indispensable de réformer en profondeur cette véritable banque commerciale dirigée comme le veut le libéralisme par ceux qui  y mettent le plus d'argent . Nous estimons  scandaleux de confier à ce type d'établissement financier la mission de venir en aide aux états en difficulté . Cette réforme passe par la création d'une organisation internationale où tous les membres sont égaux .

NON AUX ACCORDS DE PARTENARIAT ENTRE L'UNION EUROPEENNE ET LES PAYS ACP

Le 27 septembre marque le cinquième anniversaire des négociations sur les accords de partenariat entre l’Union européenne et des pays de l’Afrique , de l’Amérique du sud et de la Caraïbe. Les Accords de partenariat économique (APE) en cours de négociation, s’ils sont adoptés constitueront une grave menace  pour les pays non occidentaux qui subissent la domination de l’Occident depuis trop longtemps. Ces accords  visent à renforcer la main mise de l’Occident en général et de l’Union européenne en particulier  sur la gestion du monde en  imposant   le programme de libre-échange de l’OMC (toutes les entraves doivent être supprimées pour 80 à 90 % des échanges commerciaux entre l’UE et les pays ACP) expression de l’idéologie de conquête des occidentaux. La Commission européenne exerce de lourdes pressions économiques et politiques sur les pays ACP pour les obliger à signer  en décembre 2007. Deux régions sur les six mises en place souverainement  par l’UE pour les besoins des négociations sont sur le point de signer  ( l’Afrique centrale et la région Caraïbes) car le négociateur européen a menacé  de couper l’aide au développement en cas de refus de signature. LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE demande à tous les pays non occidentaux de refuser de signer tout accord qui ne leur garantit pas un développement solide et surtout une participation effective à la gestion de la planète. Elle demande aussi aux guadeloupéens à qui l'on veut imposer ces accords de se joindre au mouvement modial de protestations. Les occidentaux promettent beaucoup mais agissent pour maintenir leur domination comme vient de le montrer la nomination du directeur général du FMI qui est encore une fois un occidental. Le combat continue pour le partage entre tous les pays de l’administration du Monde.  Les non occidentaux, notamment les caribéens  doivent  aujourdhui résister pour triompher plus tard.

PROJET DE BUDGET POUR 2008: SUPERFICIEL , LAXISTE ET INQUIETANT POUR LA GUADELOUPE

Le projet de loi des finances pour 2008 adopté par le conseil des ministres est particulièrement inquiétant pour l'avenir de la Guadeloupe . En effet , les caractéristiques de ce budget , déficit budgétaire de 41 milliards  d'euros ( 271, 81 milliards de dépenses ; 230,55 milliards de recettes ) qui génère une dette représentant 64% du PIB  ; suppression de 22.921 postes de fonctionnaires ( 1 poste supprimé pour 3 départs à la retraite ) illustrent la faillite de l' Etat français obligé d'emprunter des sommes énormes qui en dernier ressort seront redistribuées aux riches par le biais des cadeaux du paquet fiscal. De plus , près de 30% des dépenses publiques de la Guadeloupe  est constitué d'exonérations d'impôt et de cotisations sociales .Enfin , les mesures annoncées par les autorités francaises ne seront connues qu'après l'adoption d'une nouvelle loi de programmation au mois de janvier . L'objectif affiché de " valorisation du travail pour créer  de la richesse et de l'activité " annoncé par le Président de la République est un slogan publicitaire pour masquer le laxisme et le caractère superficiel d'un budget qui ne répond pas aux enjeux du moment . La Guadeloupe et les guadeloupéens  seront encore une fois pénalisés par l'absence de transparence et la réduction du nombre de fonctionnaires qui exerce un rôle important dans le pays .Ce projet de budget inquiétant pour notre avenir doit être profondément remanié pour le mettre au service de la Guadeloupe .

CHIFFRES CLES

• Taux de croissance: 2,5% ( 1,8% pour l'OCDE ; 1,9% pour la commission européenne)
• Recettes : 230,550M dont 133 M de TVA , 57 M d'impôt sur le revenu , 40M d'impôt sur les sociétés .
• Dépenses : 271,8M dont 32 M de compensation pour exonération d'impôt et de charges sociales .
• Déficit de 41,721 M
• Dette représentant 64% du PIB et versement annuel de 40 M d'intérêt
• Suppression de 22921 postes de fonctionnaires dont 50% dans l'éducation nationale .  

LE PROJET DE LOI DE FINANCEMENT DE LA SECURITE SOCIALE POUR 2008 EST DECEVANT

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 présenté  par le Gouvernement illustre l'échec des nombreux plans de redressement de la sécurité sociale .Il prévoit en effet un déficit de 8,9 milliards d'euros et le retour à l'équilibre est à nouveau renvoyé à plus tard. Malgré les sacrifices demandés aux salariés et aux usagers sous forme de contributions nouvelles et d'économies qui diminuent la qualité du service public,  la Sécurité sociale à la française est installée durablement dans le déficit.

LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE dénonce un projet comptable , sans perspectives et inadapté .En réalité le vieillissement de la population française et les modalités de paiement des prestations induisent des coûts supplémentaires qui nécessitent un nouveau contrat social et non des replâtrages.

LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE dénonce le sort réservé aux guadeloupéens dans ce projet .Disposant de ressources insuffisantes , ils sont contraints de payer des évolutions démographiques qui ne sont pas de leur fait et l'imposition d'une logique libérale qui augmente leur part dans le paiement du service public .Par ailleurs , le durcissement du régime des préretraites , l'allongement de la durée des cotisations pour la vieillesse et la multiplication de mesures d'exonération de charges sociales qui n'ont pas un grand impact sur le chômage illustrent  le conservatisme et l'immobilisme des autorités françaises en face des défis de notre société. Deplus , aucune mesure d'indemnisation n'est prévue pour les victimes du chlordécone . Les guadeloupéens sont en fait victimes de l'intégration individuelle dans le système social français dont les déterminants sont différents des notres . Pays jeune , nous sommes contraints de payer le vieillissement de la France . Petit pays à faible ressource, nous sommes  obligés de payer des cotisations basées sur les salaires sous la menace d'un appareil judiciaire efficace au risque de disparaitre alors que la structure de nos revenus et de nos entreprises ne le permet pas toujours .

LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE propose une réforme profonde de la protection sociale en général et de la branche maladie en particulier .Cette nécessaire réforme doit être précédée d'un audit complet du système en Guadeloupe afin que chaque utilisateur puisse connaitre le montant total des dépenses de santé et les contributions de chaque guadeloupéen.  Cette réforme doit être réalisée sur la base de la solidarité et d'une régionalisation de l'organisation de la protection sociale .

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22 SEPTEMBRE : UNE JOURNEE INTERNATIONALE SANS VOITURE PEU RESPECTEE

La journée internationale sans voiture, excepté pour le transport en commun, observée annuellement le 22 septembre offre l'opportunité, de mettre en relief les conditions de plus en plus préoccupantes dans lesquelles évolue la circulation automobile. Cette journée est passée inapercue dans notre pays qui compte près 150.000 voitures. Le Gouvernement et son Préfet, le Département, la Région et les communes sont restés muets. Les voitures ont continué à rouler avec les embouteillages traditionnels et les accidents.

Pourtant les dégats causés par la voiture ne cessent de croitre : accidents ; importation en grande quantité d'essence ; dépenses de sécurité sociale en augmentation ; pollution ; multiplication de routes qui réduisent les surfaces agricile et d'habitation. Les transports en commun ont aussi continué à rouler comme à l'accoutumée .Ils restent incapable de fournir aux usagers un service décent .La majorité conservatrice qui dirige le conseil général accumule les maladresses dans le domaine du transport. La seule chose de positive a été la parution de belles brochures . On a versé des aides au départ à plus de 100 transporteurs dans des conditions d'examen indigne d'une administration .On a versé à des groupements qui n'ont même pas des commissaires aux comptes des avances de 150.000 euros par groupement. Déjà gravement contaminé par le chlordécone , nous continuons à l'être par les gazs d'échappement des voitures .

LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE  dénonce fermement l'absence de manifestation . Elle estime qu'il faut mettre un terme à cette fuite en avant .La politique que nous proposons vise à diminuer le nombre de voitures individuelles et à renforcer le rôle des transports publics qui devront choisir des carburants propres afin de préserver notre environnement .

LE DEBAT FISCAL

La volonté du Gouvernement de modifier la fiscalité  applicable en Guadeloupe  est un moment priviligié pour notre communauté politique . En effet , dans une démocratie, la contribution des citoyens  pour financer les dépenses publiques est un acte citoyen majeur . De plus , dans un contexte où les guadeloupéens ont la certitude que sans aide externe ils ne peuvent vivre décemment , c'est le moment de faire le point sur le montant des dépenses  et recettes publiques  annuelles.

Pourtant, la majorité conservatrice et socialiste qui dirige le Département et la Région refuse d'ouvrir le débat. Elle préfère se faire collecteur des propositions guadeloupéennes pour aller discuter à Paris qui a confisqué notre pouvoir. Nous dénoncons ce comportement anti- guadeloupéen. Les affaires de la Guadeloupe  doivent être débattues en Guadeloupe .

Tout débat doit être précédé par la communication de chiffres que seul le Gouvernement peut fournir.Quel est le total des dépenses publiques en Guadeloupe  y compris les dépenses de la protection sociale ? Quel est le total  des recettes publiques et leur répartition par type d'impôt ? Les  Autorités françaies refusent de donner ces chiffres comme ils refusent de publier chaque année le rapport d'activité des services publics. Selon les quelques indications qui nous ont été fournies les dépenses publiques y compris les  dépenses sociales et les dépenses des collectivités locales sont plus élevées que les recettes collectées en Guadeloupe . 

La France nous impose un système fiscal qui est source de difficultés et de blocages . Il y a trop d'impôts .Ils sont injustes car ce sont les ménages les plus modestes qui payent avec la Tva le plus d'impôt. Enfin la répartition des  impôts entre l' état et nos collectivités publiques favorise les autorités françaises . Nous proposons pour notre part une nouvelle fiscalité, équitable , dont le poids sur l'économie et les citoyens soit accepté de tous et dont le montant finance les dépenses publiques . Trois  grands impôts sont nécessaires : l'impôt progressif sur le revenu avec un système de réduction des frais professionnels rénové; une TVA unifié avec la suppression de l'octroi de mer ; une taxe sur l'importation pour protéger notre marché . Le montant total collecté qui ne doit pas dépasser 45% du PIB sera réparti entre les collectivités publiques sur la base de leurs attributions.

Le débat fiscal doit donc s'ouvrir et les choix fiscaux guadeloupéens doivent être faits en Guadeloupe dans le cadre du département et de la région qui ont les moyens légaux de décider dans ce domaine.

LA STRATEGIE SOCIALE DE NICOLAS SARKOSY NE PREND PAS EN COMPTE LA GUADELOUPE

Devant l'association des journalistes de l'information sociale , NICOLAS SARKOSY a estimé que le système social français" n'était pas tenable financièrement". Il propose  d'élaborer "un nouveau contrat social profondément renouvellé et différent".

Sur la base de cette orientation générale , il demande d'assouplir les 35 heures , une conférence sur l'emploi et le pouvoir d'achat au mois d'octobre , la fusion de l' ANPE et de l'ASSEDIC , de réformer le contrat de travail , des sanctions pour les chômeurs qui refusent les emplois proposés , une grande négociation sur le financement de la santé et la réforme immédiate des régimes spéciaux de retraite afin de les rapprocher du régime des fonctionnaires .

Même si certaines des questions s'imposent à notre pays, dans l'ensemble il s'agit d'une stratégie et d'orientations qui ne répondent pas aux problèmes sociaux de la Guadeloupe .Il faut à notre pays un droit social guadeloupéen compte tenu du fait que nos entreprises sont petites et très fragiles .Les salariés  guadeloupéens ne sont pas assez protégés et les disparités entre le public et le privé sont considérables . Trop souvent le droit social favorise les plus puissants .

Notre statégie sociale est différente . Elle se donne pour objectif au travers d'un droit du travail et d'un nouveau contrat social profondément transformés d'assurer une réelle protection des salariés et des moyens pour que leur situation sociale évolue régulièrement dans le cadre d'une négociation entre les organisations syndicales de guadeloupe et le patronat .  C'est pourquoi , il faut réformer le contrat de travail ( deux types de contrat , des règles de rupture nouvelles  ) , créer une representativité syndicale régionale qui remplace les règles actuelles de représentativité , adopter une politique de revenu pour verser à tous les salariés une prime de vie chère , permettre qu'il y ait des représentants du personnel dans toutes les entreprises quelque soit leurs effectifs, instaurer une cogestion et une meilleure participation aux résultats, revoir les modalités de cotisations des entreprises et des particuliers et protéger notre marché du travail en créant une préférence régionale ..

Les propos de NICOLAS SARKOSY sont bien éloignés des préoccupations guadeloupéennes. Ouvrons une grande négociation sociale en Guadeloupe .

LES EMPOISONNEURS DOIVENT PAYER

Après des mois de lutte intense , tout le monde reconnait enfin que la Guadeloupe est empoisonnée. Dans un nouveau rapport le Professeur Belpomme cancérologue établit un lien entre les pesticides employées dans les bananeraies et le fort taux de cancer de la prostate , de malformations congénitales et de cas de stérélité en Guadeloupe .Ce professeur n'hésite pas à parler d'empoisonnement des populations et des terres de notre pays par les engrais . Il conclue que c'est une affaire plus grave que celle du sang contaminé .Nous en sommes arrivés là après des années de laxisme des gouvernements , des préfets , de la chambre d'agriculture , des directions départementales de l'agriculture et de la santé qui ont laissé faire .C'est un signe supplémentaire de l'inconsistance de la démocratie en Guadeloupe où les  pouvoirs publics nationaux ou locaux  utilisent l'assistance financière , la démagogie ou la peur pour administrer malgré les dispositions contraignantes du droit international qui protège les nations sans état. Les responsables doivent payer et les victimes doivent être rapidement indemnisés.

Nous demandons une réunion immédiate du Congrès des élus guadeloupéens pour faire le point et arrêter les solutions qui s'imposent pour mettre en accusation , élaborer une réglementation nouvelle sur l'utilisation des engrais , nettoyer les terres empoisonnées , fixer l'indemnisation des victimes et exiger du gouvernement le financement de toutes ces opérations.

La Guadeloupe doit se réveiller et prendre en charge la gestion de ses affaires.

LA NOUVELLE FISCALITE GUADELOUPEENNE

Les années se suivent , les gouvernements passent mais les habitudes de manipulation des citoyens demeurent . Les consultations organisées par le secrétariat à l'outre mer sur la mise en place d'une zone franche globale , terme choisi par les technocrates français pour qualifier la réforme fiscale , illustre bien les dérives de notre démocratie .On réunit à Paris des socio professionnels qui demandent tous des allègements fiscaux et les payeurs traditionnels que sont les couches populaires qui payent la TVA et ne déduisent jamais rien sont systématiquement écartées . La méthode choisie  donne donc la prééminence aux fonctionnaires de Paris alors qu'avec les pouvoirs de dérogation   des collectivités locales il était plus naturel d'en discuter dans chaque pays car les besoins de la Guadeloupe ne sont pas ceux de la Martinique . La catégorie outre mer n'a pas de consistance . Avec ce choix , une grand débat politique pourrait ainsi avoir lieu . C'est cette  méthode que nous réclamons  car elle est conforme au droit international. Ensuite le nouveau système fiscal de la Guadeloupe  ne doit pas être une adaptation de la législation française mais un ensemble de mesures nouvelles . Enfin , le  système que nous proposons s'articule   autour de trois principes : équité fiscale ; efficacité économique ; efficacité budgétaire .

• Equité fiscale . La contribution de chaque citoyen guadeloupéen au financement  des charges publiques doit être proportionnelle à ses revenus .La solidarité est une des valeurs de fond de la nation guadeloupéenne.C'est pourquoi nous proposons un nouvel équilibre entre les impôts directs et les impôts indirects.
• Efficacité économique . Le système fiscal que nous proposons aura un nombre limité d'impôts à la différence de la fiscalité française qui compte au moins une centaine de  taxes. Les acteurs économiques et sociaux ne doivent pas crouler sous le poids de formulaires et de procédures qui contribuent à diminuer la volonté d'investir et donc de prendre des risques.
• Efficacité budgétaire enfin . La première fonction d'un système fiscal est de financer les dépenses publiques . Les citoyens ne  doivent  pas considérer l'impôt comme une sanction . Exonérer n'est pas la meilleure méthode pour administrer avec efficience.Le poids de notre pression fiscale sera un équilibre entre les impératifs sociaux , économiques et financiers .

Le système fiscal  que nous préconisons comprendra quatre grandes taxes : l'impôt sur le revenu des personnes physiques, progressif ; un impôt sur le revenu des entreprises quelque soit leur statut juridique ; une taxe sur la valeur ajoutée expurgée de toutes les anomalies que nous dénoncons continuellement ;  une taxe sur les importations pour protéger notre marché quand cela s'avère nécessaire . 

Le débat fiscal doit impérativement s'ouvrir en Guadeloupe . Les décisions fiscales et budgétaires doivent être prises par les guadeloupéens.

UN EURO FORT PENALISE LA GUADELOUPE

L'euro a dépassé mercredi pour la première fois le seuil de 1,39 dollar, aidé par les perspectives de hausse des taux d'intérêt en zone euro qui contrastent avec les attentes d'assouplissement monétaire aux Etats-Unis, où l'économie est en net ralentissement.La devise européenne a grimpé peu après jusqu'au niveau jamais vu de 1,3914 dollar.Les Etats-Unis ne commentent pas l'évolution de leur devise, concentrant leurs efforts diplomatiques sur le taux de change avec le yuan chinois, considéré comme sous-évalué. Les analystes estiment que les autorités américaines ne voient pas forcément d'un mauvais oeil la baisse graduelle du dollar, outil de réduction des énormes déficits américains et de renforcement des états unis. La hausse de l'euro est une catastrophe pour l'économie guadeloupéenne car elle tend à renforcer tous nos déséquilibres économiques. Les prix des produits importés diminuent ce qui favorise le caractère de supermarché de notre économie et accentue les blocages de la production. Par exemple les touristes de la zone dollar ne viennent pratiquement plus dans notre pays en raison du coût de l'euro par rapport au dollar .Quant aux ressortissants de l'euroland ils estiment que nos prestations sont trop chères. Par ailleurs l'euro alimente depuis plusieurs années une hausse des prix qui pénalise les familles les plus modestes.C'est le moment de rappeller que l'euro a été imposé par les autorités françaises sans consultation des guadeloupéens au motif que c'est la France qui décide .Dans ce domaine comme dans d'autres le droit international qui protège les nations sans état est bafoué par un membre permenent du conseil de sécurité qui pourtant donne des leçons de multilatéralisme aux autres .Les guadeloupéens n'ont pas droit à la parole dans le domaine de la politique monétaire .Ils doivent se contenter de suivre qu'ils le veuillent ou non la politique française. Une économie guadeloupéenne sans euro et administrée sérieusement dans le domaine économique et financier (respect scrupuleux des grands équilibres économiques) serait nettement plus performante. En tous état de cause le moment est venu d'ouvrir le débat sur cette question car les guadeloupéens ont des idées sur cette question.