NICOLAS SARKOSY est intervenu à l'université d'été du MEDEF avec comme objectif de tracer les lignes économiques et sociales de sa deuxième étape des réformes.
Beaucoup de bruits pour rien. Des paroles ont été prononcées dont certaines méritent un approfondissement comme l'augmentation du pouvoir d'achat, la cherté de la vie provoquée par l'euro et l'obligation des entreprises de négocier annuellement sur les salaires, mais sans projet réel. Par contre, la mise en place d'un divorce à l'amiable en matière de contrat de travail est inquiétant alors que les garanties pour les salariés sont déjà modestes dans le droit du travail français.
Bien entendu, rien pour la Guadeloupe dont on continue à croire que le développement et la régulation de son économie dépendent de mesures nationales en raison de son annexion de fait contraire au droit international.Promette une zone franche ou des subventions qui n'arrivent jamais suite au cyclone DEAN est bien léger pour doper une croissance insuffisante au regard du chômage et des déséquilibres financiers qui bloquent l'optimisation de notre croissance. L'amélioration du pouvoir d'achat des guadeloupéens passe par le versement de la prime de vie chère à tous les salariés du secteur privé.
La Guadeloupe a surtout besoin d'une politique économique qui lui soit propre et de la mise en place d'instruments adéquats dont l'objectif est d'augmenter notre croissance économique. Pour atteindre ce résultat le pouvoir de gouvernement de la guadeloupe installé à Paris doit être rapatrié en Guadeloupe car Région et Département n'ont pas actuellement les pouvoirs nécessaires et la réglementation économique doit favoriser la reconquête des entreprises guadeloupéennes par le capital guadeloupéen.