LE DEBAT PRESIDENTIEL
SEGOLENE ROYAL et SON MARI s'opposent sur l'indépendance de la Banque centrale européenne après l'augmentatation de son taux d'intérêt . Les conservateurs socialistes de la Guadeloupe ânonnent comme à leur habitude car partisans de la disparition de la Guadeloupe et du moindre effort . Nous constatons que le débat guadeloupéen est écarté comme il le sera pendant la campagne électorale car nous ne représentons rien pour les Francais . Quelle est la réalité monétaire ? Les Autorités Françaises nous ont imposé l'euro comme ils le font habituellement et ceci malgré le droit international qui nous protège qu'elles le veuillent ou non et ne nous consultent pas dans le domaine de la politique monétaire . Pour nous, en effet, il s'agit de savoir quelle est notre pouvoir dans le domaine de la gestion monétaire . Actuellement nous n'avons aucun pouvoir dans ce domaine car ce sont , l'IEDOM , la BANQUE DE FRANCE , et la BANQUE CENTRALE EUROPEENNE qui souverainement nous administrent . Il s'agit en réalité de savoir s'il nous faut garder ou pas l'euro et d'accroitre notre pouvoir monétaire . Le débat monétaire francais n'est pas le notre. Nous devons au cours de cette élection qui nous interpelle car la France selon le droit international nous doit des comptes: elle nous dirige et nous administre. Sa manière de le faire n'est pas conforme au droit international et à nos intérêts .
LE TRANSPORT PUBLIC DE PERSONNES
Comme je le dis depuis plusieurs mois en soutenant la position du syndicat majoritaire dans cette branche , la politique menée par Gillot , le Président du Conseil général et sa majorité de conservateurs socialistes, n'est pas bonne . Elle n'est pas équitable et ne crée pas la sécurité juridique qui fait défaut depuis trop longtemps . De plus, nous dénonçons son ambiguité et sa précipitation. Aujourd'hui , encore une fois, les délais accordés illégalement à Gillot sont dépassés sans que rien ne soit fait . Les transporteurs sont aujourd'hui couverts par la convention de 1992 qui prend fin en 2013 . La gestion de l'aide au départ est menée sans respect de l'orthodoxie administrative : les transporteurs sont sommés de venir signer une convention alors qu'en matière administrative les autorités notifient . Cette aide au départ qui n'est pas une indemnisation ne supprime pas la possibilité pour les transporteurs qui l'ont accepté d'être indemnisés à la suite de la fin de leur convention de service public . Le coût pour le Département et donc pour les contribuables sera élevé . Nous dénonçons cet exercise d'amateurisme qui donne de notre pays une image négative .