DOMINIQUE DE VILLEPIN est en Guadeloupe pour une journée. Cette visite dont l'objectif électoraliste est évident vient à point . Elle permet à la fin d'une mandature de faire le bilan et d'initier de nouvelles perspectives .
Près de cinq ans après l'arrivée au pouvoir des libéraux en France le bilan n'est pas positif . La Guadeloupe va toujours mal et nos compatriotes doutent de l'avenir :
- Institutions toujours en jachère après une réforme constitutionnelle et une consultation des électeurs inscrits sur la liste électorale qui ne sont pas tous des Guadeloupéens ;
- Structures de décision éparpillées d'où un gaspillage effarant de l'argent public ;
- faible croissance économique, chômage élevé et emplois crées qui échappent aux Guadeloupéeens ;
- fortes inégalités sociales alimentées et renforcées par une défiscalisation qui enrichit les plus riches d'ici et d'ailleurs et favorise la construction d'équipements non rentables ;
- Absence de véritable cohésion sociale et culturelle du fait d'une assimilation brutale en oeuvre principalement à l'école et ce malgré la convention internationale sur la diversité culturelle ;
- existence de problèmes anciens comme le transport public de personnes non résolus ; opacité budgétaire ;
- multiplication des scandales autour de l'utilisation de l'argent public ;
- maintien de notre pays à l'écart de toute vie internationale .
Le mandat confié aux Autorités Françaises n'est pas respecté car notre existence est menacée en tant que nation malgré les dispositions du droit internationalainsi et la priorité qui doit être donnée à nos compatriotes en toutes circonstances n'est pas respectée et ceci avec le soutien des conservateurs socialistes qui détiennent le faible pouvoir local et qui s'adonnent à des jeux démagogiques en refusant de rencontrer le Premier ministre alors que leur responsabilité est fortement engagée dans la construction et le maintien du drame Guadeloupéen . Les déclarations liminaires du Premier ministre de la France rappelant sa volonté d' administrer la Guadeloupe à partir des principes , valeurs et orientations francaises illustrent bien les raisons de l'échec . Il est clair que l'argent n'a jamais fait le bonheur . Il nous faut changer ce mandat devenu de toute évidence une machine à détruire .
Pour la visite officielle du Premier ministre , LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE a publié un communique de presse .Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur Communiqué_