L’Assemblée nationale vote en première lecture un projet de loi sur la fonction publique territoriale
Ce projet de loi a trois objectifs principaux :
1.- Développer la formation professionnelle tout au long de la vie et la prise en compte de l'expérience professionnelle chez les agents territoriaux
Les agents territoriaux bénéficieront, comme les salariés du secteur privé, d'un droit individuel à la formation de 20 heures par an ; ce droit sera centré sur les formations qualifiantes de nature professionnelle. Les efforts de formation individuelle fournis par les agents territoriaux seront valorisés et pris en compte pour la promotion interne.
L'expérience professionnelle sera également prise en compte dans le déroulement de carrière : elle devient, grâce au mécanisme de la reconnaissance de l'expérience professionnelle, un équivalent de la formation statutaire obligatoire. L'entrée dans la fonction publique territoriale de personnes venant du secteur privé sera facilitée par la prise en compte, lors des recrutements et pour la rémunération, de l'ancienneté professionnelle déjà acquise.
Pour améliorer l'intégration des agents de la catégorie C dans les collectivités territoriales, une formation initiale sera instaurée en faveur de ceux qui n'en bénéficient pas aujourd'hui.
2.- Donner plus de souplesse dans la gestion des ressources humaines
Afin de répondre au besoin d'encadrement des communes de 2 000 habitants au moins, celles-ci pourront créer un emploi fonctionnel de directeur général des services. Les seuils de création de certains emplois fonctionnels sont également abaissés pour les établissements publics de coopération intercommunale.
Le projet de loi prévoit qu'une collectivité territoriale qui recrute, par voie de mutation, un fonctionnaire dont la formation a été prise en charge par le budget d'une autre collectivité devra indemniser celle-ci, si la mutation intervient dans les trois ans qui suivent la titularisation.
Enfin, le projet de loi prévoit un certain nombre de mesures tendant à reconnaître aux agents territoriaux de nouveaux droits en matière de droit syndical, d'hygiène, de sécurité et de médecine préventive.
3.- Clarifier le rôle des différentes institutions intervenant au bénéfice des agents territoriaux et de leurs employeurs
Les compétences respectives du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) et les centres de gestion sont rééquilibrées. Le CNFPT est recentré sur ses missions de formation professionnelle : il se voit reconnaître de nouvelles responsabilités en cette matière, tout particulièrement en ce qui concerne la reconnaissance de l'expérience professionnelle et la validation des acquis de l'expérience. Les centres de gestion voient leur rôle se développer en matière d'organisation des concours et de gestion de proximité des agents territoriaux. Ils ont ainsi vocation à jouer un rôle pivot en matière d'emploi public territorial et de gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences.
Par ailleurs, un établissement public national de gestion est créé, le Centre national de coordination des centres de gestion, afin de coordonner l'action des centres de gestion et de prendre en charge certaines missions concernant les fonctionnaires de la catégorie A.
Les prix diminuent en septembre 2006
L’indice des prix à la consommation des ménages en Guadeloupe diminue de 0,1 % au mois de septembre 2006. Le glissement annuel (septembre 2006 comparé à septembre 2005) s'établit à +1,3 % et le niveau de l'indice est de 115,4 La légère baisse de 0,1 % des prix de l'alimentation est due à celle des produits frais (-1,4 %) et en particulier à celle des fruits frais (-6,0 %) (avocat, pamplemousse, citron et pomme). En revanche, le prix du poisson progresse de 3,3 %. Hors produits frais, les prix des produits alimentaires sont en légère hausse (+0,2 %), notamment les prix des boissons alcoolisées (+1,5 %), non alcoolisées (+1,6 %) et café, thé, et cacao (+2,6 %). A l'inverse, l'ensemble lait, fromage et oeufs diminue de 1,5 %.
Les prix des produits manufacturés diminuent de 0,2% en raison de la période des soldes, surtout dans l'habillement (-1,1 %).
Les services de santé enregistrent une hausse de 2,1% due à l'augmentation des prix des services dentaires (+26,5 %). Les autres services progressent de 0,3 %, en particulier les locations de véhicules privés (+10,6 %). Les transports et communications, bénéficiant des promotions et de la basse saison dans les transports aériens (-17,1 %), reculent de 1,9 %.
Finances publiques
Selon l’INSEE,en 2005, l’exécution du budget de l’État en Guadeloupe se traduit à nouveau par un déficit de 440 millions d’euros, plus important qu’en 2004 (373 millions d’euros).Entre 2002 et 2005, les recettes qui demeurent inférieures aux dépenses en montant, poursuivent une augmentation nettement plus rapide (10% en moyenne annuelle contre 2,8%). Cependant, la contraction des dépenses qui s’était opérée en 2004 ne s’est pas confirmée en 2005.
En 2005, les recettes de l’État en Guadeloupe s’élèvent à 959,34 millions d’euros. Elles progressent de +7% par rapport à 2004 (895,21). Elles sont en constante augmentation depuis 2002 (733,35 millions d’euros). L’essentiel des recettes de l’État provient de ses ressources fiscales. En 2005, elles s’élèvent à 522,76 millions d’euros contre 504,71 millions d’euros en 2004. Leur poids dans la structure des recettes de l’État a légèrement fléchi passant de 56,4% en 2004 à 54,5%.
En 2005, les dépenses de l’État en Guadeloupe (1 399 millions d’euros) s’accroissent de 10,3% par rapport à 2004 (1 268 millions d’euros) et dépassent le niveau de 2003 (1 344 millions d’euros) alors qu’elles avaient connu un recul de 5,6 % (76 millions d’euros) entre 2003 et 2004. 64% de ces dépenses sont consacrées au fonctionnement soit 890 millions d’euros. C’est 10% (+80 millions d’euros) de plus qu’en 2004. Avec un montant de 700,36 millions d’euros, les dépenses de personnel représentent 50% des dépenses totales et 79% des dépenses de fonctionnement. Elles enregistrent une progression régulière depuis . Hors traitements, les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 190 millions d’euros contre 180 millions d’euros en 2004, soit une hausse de 5%.
Avec 40,64 millions d’euros représentant 21% des dépenses de fonctionnement hors traitements, le ministère de l’éducation est le premier consommateur de crédits de fonctionnement, suivi du ministère de l’agriculture avec un montant de 27,11 millions d’euros (14% des dépenses de fonctionnement hors traitements). Les dépenses consacrées aux investissements s’élèvent à 193,40 millions d’euros contre 171,8 millions d’euros en 2004 (+12,53%). Elles représentent 13,8% des dépenses totales. Elles se répartissent entre les investissements directs à hauteur de 9,44 millions d’euros et les subventions d’équipement d’un montant de 183,97 millions d’euros dont 19,69 millions d’euros au titre du FEOGA et de l’IFOP, et 58,63 millions d’euros au titre du FEDER. Le ministère de l’intérieur avec 103 millions d’euros a consommé 53% des dépenses d’investissement Il est suivi par le ministère de l’outre mer avec 54,51 millions d’euros (soit 28%). Ces deux ministères sont également les seuls à avoir consommé davantage de crédits d’investissement qu’en 2004
Le PIB en 2005
Selon l’INSEE en 2005, la croissance du produit intérieur brut (PIB) régional a connu une nette accélération par rapport à 2004. D’après les premières estimations, la croissance du PIB est de 3,1% en volume après 0,9% en 2004. Elle n’atteint toutefois pas le résultat exceptionnel de 2003 (+5,0%), ni même la croissance annuelle moyenne de la décennie (+3,4%).
Cette croissance est tirée par les reconstitutions de stocks, dégarnis pendant la grève qui a affecté le port fin 2004. Ce phénomène exceptionnel contribue pour 2,1 points à la croissance du PIB. Il s’accompagne d’une forte poussée des importations qui avaient légèrement diminué en 2004. Les investissements redémarrent après le repli de 2004. Leur progression est de 4,7%, et elle redynamise le secteur de la construction (+4,8%). Les dépenses des administrations continuent de croître, avec 3,8% en 2005, après 3,1% en 2004. Elles contribuent pour 1,4 point à la croissance globale. La consommation des ménages, qui ne progresse pas autant que ce qui était attendu. Elle pâtit de la reprise inflationniste due au renchérissement des produits pétroliers et des produits frais, d’une progression limitée du pouvoir d’achat des salaires et des prestations sociales,. De plus, la fréquentation touristique a un peu fléchi, ce qui a pesé sur la consommation intérieure. La baisse estimée des dépenses touristiques est de 6,8% en volume.
Le solde du commerce extérieur, se creuse encore. Une nette reprise des prix de vente de la banane à l’export n’a pas compensé le rattrapage des importations maritimes de début d’année. Le secteur du BTP profite de la hausse des investissements et bénéficie du rattrapage à la suite des arrêts de chantiers fin 2004. Il réalise une croissance en terme de valeur ajoutée de 4,8% en volume, après un recul de 0,7% en 2004. L’industrie qui avait aussi ralenti son activité en 2004, profite de la demande de reconstitution des stocks en produits finis. Elle augmente de 3,7% après son repli de 0,6% en 2004. Les services ne restent pas à l’écart de la croissance avec une hausse de 3,4%. Le seul secteur en déclin est à nouveau l‘agriculture, dont les résultats sont en baisse de plus de 9% pour la seconde année consécutive. Tous les produits de l’élevage et les récoltes sont en baisse, à l’exception de la canne.
Le prix du PIB augmente de 2,9% contre 1,7% en 2004. Cette hausse résulte de celle des exportations ainsi que des prix à la consommation des ménages qui augmentent de 3,2% contre +1,4% en 2004, en moyenne annuelle. La masse salariale totale continue de progresser à un rythme élevé. Elle atteint +5,8% en euros courants, après +5,4% en 2004 et +6,3% en 2003, mais en terme de pouvoir d’achat, le gain est nettement inférieur aux deux années précédentes du fait de la reprise inflationniste. Les revenus non salariaux, qu’ils soient ou non tirés de l’activité économique, connaissent eux aussi une croissance de l’ordre de 5% en euros courants.
Transporteurs et Conseil Général
La commission de délégation de service public a choisi les candidats transporteurs qui devront répondre au cahier des charges élaboré par le conseil général pour le choix des délégataires du service public des transports .Onze candidats ont été en définitive choisis .Il s’agit des onze sociétés dont la constitution avait été financé par le Conseil Général . Nous attendons maintenant la réaction du contrôle de légalité pour une décision contraire à la loi.
Haiti : l’année Jean Jacques Dessalines
L'année Jean Jacques Dessalines allant du 17 octobre 2005 au 17 octobre 2006, selon le décret du 12 octobre 2005, prend fin cette semaine avec une veillée patriotique lundi soir au Champ-de-mars, et des activités commémoratives le17.
L'année Jean Jacques Dessalines, marquant les 200 ans de la mort du fondateur de la patrie, a été proclamée avec la volonté de rendre justice à ce héros qui avait prononcé l'indépendance d'Haïti en 1804. d'historiens haïtiens.
Au Champ-de mars des troupes de danse et groupes musicaux ont évolué tour à tour exécutant pour la plupart des chansons folkloriques liées à la religion vaudoue. La deuxième partie de la veillée a été animée par des membres de Sociétés secrètes, venus de plusieurs coins du pays et réunis autour de Manbo Aways, une prêtresse vaudoue et guérisseuse évoluant dans la commune de Carrefour au sud de la capitale.
Le mardi 17 octobre 2006, le président René Préval a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument dédié à Dessalines au Pont Rouge, où il fut tué, , dans une embuscade. M. Préval a prononcé ensuite un discours à Marchand Dessalines, .