Les prix en août 2006 en Guadeloupe.
Selon l'INSEE , l'indice des prix à la consommation des ménages en Guadeloupe progresse de 0,3 % au mois d'aout 2006 tout comme l'indice hors tabac. Le glissement annuel (aout 2006 comparé à aout 2005) s'établit à +1,9 % et le niveau de l'indice est de 115,5 en base 100 de 1998.La hausse de 0,9 % des prix de l'alimentation provient des produits frais (+6,4 %), des légumes (+16,4 %) et en particulier les légumes frais (+23,0 %) (tomates, laitue, concombres, christophines et courgettes) qui augmentent sensiblement. En revanche, les prix des fruits sont en baisse de 5,9 %. Les prix des produits manufacturés diminuent de 0,8 %, bénéficiant des promotions dans l'habillement et chaussures (-2,2 %). manufacturés sont également en baisse (-0,4 %).
L'indice du poste énergie enregistre une hausse de 1,0 % , due au reliquat de l'augmentation des carburants du mois précédent (1,1 %) ainsi qu'à l'augmentation des prix des lubrifiants (+2,6 %). A noter l'augmentation du tarif sur l'électricité (+0,7 %).
Les prix des services sont en hausse (+0,5 %), principalement dans les transports et communications (+2,3 %) avec une forte hausse saisonnière dans les transports aériens (+19,5 %). A noter l'augmentation du tarif sur les services de télécommunications (+3,9 %) ainsi que les services médicaux et paramédicaux (+1,1 %
Les réductions, exonérations ou majorations applicables en matière de fiscalité locale.
L'un des choix essentiels des conseils municipaux et communautaires est le vote du produit fiscal nécessaire à l’équilibre du budget, ainsi que celui, encadré, des taux. Cependant , d’autres choix importants peuvent témoigner de la volonté de l’assemblée délibérante de répartir différemment la masse des impôts à prélever à l’intérieur de chaque catégorie de contribuables. Pour cela, les assemblées délibérantes ont la possibilité d’instituer des abattements ou des exonérations, voire des majorations (ou au contraire, de les supprimer), en général avant le 1er octobre de l’année, pour que la décision puisse être applicable à compter de l’année suivante.
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La conjoncture dans les collectivités locales
Le 11septembre , Phillippe Valletoux, vice-président du directoire de Dexia Crédit local, a présenté la note de conjoncture "Finances locales en France" pour 2006. Chargé à la demande d'associations de collectivités territoriales d'animer une mission au sein du Conseil économique et social pour "mesurer les transferts financiers et apporter sa pierre à une lisibilité globale des finances", le banquier admet que les gestionnaires locaux, à la veille de l'adoption de leur budget 2007, ont des raisons objectives de douter. Si le pacte de stabilité est encore d'actualité pour 2007, rien n'assure, au vu des débats de ces derniers mois, sa reconduction en 2008. Or il permet une augmentation d'un milliard d'euros des dotations de fonctionnement versées par l'Etat. A plus court terme, c'est-à-dire dès 2007, le groupe Dexia liste trois paramètres d'incertitude : l'impact de la taxe professionnelle (TP), la question du financement du RMI et le pouvoir fiscal des régions en matière de taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP). TP : une diminuation moyenne de 50 % du levier fiscal.Avec la réforme de la taxe professionnelle, deux taxes professionnelles vont cohabiter en 2007 : celle qui correspond aux entreprises non-plafonnées (celles dont la cotisation de TP est inférieure à 3,5% de la valeur ajoutée), qui continuera à supporter les éventuelles hausses de taux, et celle des entreprises plafonnées (soit la moitié) sur lesquelles le pouvoir fiscal des collectivités est supprimé. Cette réforme a donc pour première conséquence de réduire de moitié le levier fiscal : alors qu'une hausse de 1% du taux rapportait 200 millions d'euros en 2006, à compter de 2007, une même hausse ne dégagera que 100 millions d'euros.La note de conjoncture rappelle que de fortes disparités sont observées à tous les niveaux de collectivités : estimée à 50% au niveau national, la réduction du pouvoir fiscal varie notamment pour les communes et leurs groupements de 1% à 98%. Au final, le produit assuré de la TP qui, habituellement, augmente de 3%, sans que les collectivités ne modifient leur taux d'imposition par rapport à l'année précédente devrait rester stable. Le manque à gagner est donc évalué par Dexia à plus de 600 millions d'euros, soit 290 millions pour les régions, 250 millions d'euros pour les départements et 70 millions d'euros pour le secteur communal. Par ailleurs , la régulation du financement du RMI est source d'incertitudes et alimente les débats entre l'Etat et départements. L'analyse de Dexia rappelle que le dossier RMI n'est pas clos. Certes, pour 2004, l'Etat a apporté une compensation de 457 millions d'euros inscrits sur le budget 2005. Mais pour les 850 millions d'euros de déficit de l'exercice 2005, le fonds de mobilisation départementale pour l'insertion (FMDI) devrait, selon une annonce gouvernementale qui doit encore être confirmée, correspondre à une enveloppe de 500 millions d'euros. Cette somme devrait être également versée en 2006 et 2007. Ces recettes supplémentaires dégagées par le FMDI ne vont pas compenser les déficits annoncés (-1,13 milliard d'euros en 2006). "Les départements ont accru leur fiscalité de 1,5 milliard d'euros en 2006. Peut-être se seraient-ils limités à 1 milliard d'euros si la perspective des 500 millions d'euros avait alors été connue", conclut la note de Dexia. Enfin ,note DEXIA ,l'année 2006 confirme les tendances observées ces dernières années : un fort investissement local (+7 %), un accroissement (mais plus modéré) de la pression fiscale et un endettement faible mais en augmentation.
L'emploi en Guadeloupe en 2005.
Selon l'UNEDIC , l'emploi salarié dans les entreprises privées a augmenté de 405 unités en 2005. En 2005 , il y avait 9680 établissemens contre 9636 en 2004 et 73795 salariés contre 73390 un an plus tôt . Ces chiffres indiquenrt que l'économie guadeloupéenne n'a pas crée suffisemment d'emplois en 2005 .