Le Parlement européen et les gouvernements de l'Union européenne sont parvenus au début du mois d'avril à un accord sur le budget 2007-2013 légèrement en hausse par rapport à celui qui avait été arrêté en décembre par les dirigeants européens.Le Conseil européen avait adopté le 17 décembre 2005, sous Présidence britannique, le budget de l’Union européenne pour les années 2007-2013. Ces perspectives financières prévoient une augmentation de l’ordre de 50 Mds € du budget de l’Union par rapport à 2006 Aux termes de cet accord, le budget de l’Union pour la période 2007-2013 s’établit à 862 Mds € (soit 1,045 % du RNB de l’UE), dont 36 % consacrés à la politique de cohésion et 35 % à la politique agricole commune . Les dépenses consacrées à la croissance et à la recherche augmentent quant à elle de 33 %, auxquelles viendra s’ajouter un rôle accru de la Banque européenne d'investissement , à travers une facilité de financement de 10 Mds €.
L'accord conclu avec le Parlement table sur un nouveau budget de 864,4 milliards d'euros, soit deux milliards de plus que prévu en décembre.Le Parlement européen réclamait 12 milliards de fonds supplémentaires pour le financement des autoroutes, des chemins de fer transeuropéens, des télécommunications, mais aussi pour des projets de recherche et de développement ou encore pour le système d'échanges universitaires Erasmus.Les gouvernements n'ont pas été jusque là estimant que les dépenses ne devaient pas croître trop rapidement dans une période où bon nombre d'Etats membres ont des difficultés à contenir leurs déficits budgétaires. Ils se sont toutefois mis d'accord sur une plus grande souplesse dans la réallocation de fonds inutilisés. En outre les députés européens auront leur mot à dire lors de la révision budgétaire qui interviendra en 2008 ou 2009.
LA CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE , tout en se félicitant de cet accord qui vient mettre un terme à de nombreuses incertitudes au moment où s'engagent de délicates négociations entre les Autorités françaises , la Commission européenne et la Guadeloupe , regrette que la part allouée à la Guadeloupe stagne,voire diminue.Compte tenu de l'importance des interventions publiques françaises dans le financement des dépenses collectives de notre pays ,nous souhaitons que les aides françaises compensent le manque à gagner européen.