Le président Fidel Castro et son homologue vénézuélien Hugo Chavez ont renforcé leur axe contre Washington à l'occasion d'un sommet samedi à La Havane avec le président de Panama Martin Torrijos et une vingtaine de responsables gouvernementaux de la région : le vice-président de l'Equateur, Alejandro Serrano ; les Premiers ministres de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Antigue-et-Barbude, Saint Kitts et Nevis, MM. Ralph Gonsalvez, Baldwin Spencer et Denzil L. Douglas ; le Guatemala, la République dominicaine, la Jamaïque ,la Barbade,les Bahamas, la Dominique, le Guyana, le Belize, Sainte-Lucie et Trinité-et-Tobago étaient représentés au niveau ministériel.
Venus d'Amérique latine et des Caraïbes, les responsables se sont retrouvés en fin d'après-midi au théâtre Karl Marx de La Havane avec quelque 5.000 invités pour la remise de diplômes de la première promotion de l'Ecole latino-américaine de médecine (ELAM), soit 1.610 nouveaux médecins formés gratuitement à Cuba en provenance de 25 pays en développement. "L'unique voie du salut pour nos peuples la seule vraie est l'intégration politique, sociale, économique des pays de la région.Je suis chaque jour plus convaincu que ce n'est pas un délire, que ce n'est pas un vain rêve" a déclaré HUGO CHAVEZ .FIDEL CASTRO a fustigé pour sa part le capitalisme, ce système qui tue, même quand il ne veut pas tuer, parce que les sociétés de consommation font plus de victimes que les deux bombes d'Hiroshima et Nagasaki.
Les deux dirigeants forment un axe aux ambitions régionales affichées et multiplient les initiatives politiques et économiques ouvertement hostiles à Washington .En décembre dernier, Fidel Castro et Hugo Chavez ont signé à La Havane un accord destiné à promouvoir l'ALBA, l'Alternative Bolivarienne pour les Amériques, un projet d'intégration à l'échelle de l'Amérique latine, en réponse à la Zone de libre échange des Amériques (ZLEA) promue par Etats unis.
La CONVENTION POUR UNE GUADELOUPE NOUVELLE soutient cette initiative . Nous estimons en effet que les affaires de , l’ AMERIQUE DU SUD , l’ AMERIQUE CENTRALE et de la CARAIBE doivent être traitées par les peuples de ces territoires sans aucune intervention extérieure. Les puissances étrangères doivent quitter notre Région et ne plus s’immiscer dans nos affaires .