Les partisans du oui ont tellement peur qu'ils déterrent tous les jours des morts pour tromper l'électeur . Ainsi Madame Veil , membre du Conseil Constitutionnel se met en congé pour aller défendre le oui ce qui est extrêmement grave pour la légitimité d'une institution qui a pris du temps pour s'imposer .Ils ont vraiment perdu la tête.De même Jospin que le peuple avait remercié , comme par hasard reprend du service .Ils ont vraiment perdu la tête .
Depuis le début de la campagne électorale , 400 millions d'euros non prévus dans le budget ont été dépensés pour donner satisfaction aux fonctionnaires , aux agriculteurs et aux urgentistes pour leur faire changer d'avis puisqu' au préalable il était hors de question de le faire .Les élites qui nous dirigent encore une fois prennent les électeurs pour des demeurés à qui il faut donner quelques subsides pour leur faire changer d'avis .Les Guadeloupéens connaissent bien ces pratiques utilisées depuis bien longtemps pour leur faire simplement oublier qu'ils sont des Guadeloupéens et fiers de l'être .En face de ce déferlement de démagogie une seule réponse , dire non .
Après Girardin , c'est autour de Léon Bertand le ministre du tourisme de venir vanter le oui en utilisant une argumentation financière qui résiste mal à la réalité des faits .Les resources que nous alloue l'EUROPE constituent un énorme gaspillage car ils servent à maintenir dans l'assistance et non à développer .QUant au domaine qu'il administre , nous aimerions des précisions sur les délocalisations alors que le GROUPE ACCOR qui se vante de son chiffre d'affaires en augmentation vend ses unités dans notre pays à des capitaux qui ne sont pas Guadeloupéen pour aller s'installer à Cuba ou à Saint Domingue.
Plus nous examinons ce traité et observons les résultats des politiques européennes et nationales , plus nous disons que quand il y a un mauvais traité il faut le renégocier .Les chefs d'Etats ont été trop vite en besogne pour adopter un texte qui au fond ne change rien fondamentalement aux pratiques actuelles .Les conditions n'ont pas été créées pour faire de l'Europe une grande puissance qui va contrebalancer la puissance Américaine , ou pour construire un ordre social plus respectueux de l'homme ou pour aider vraiment la Guadeloupe à se renforcer . Notre non est un oui pour renégocier le traité .
Le libéralisme pratiqué par les dirigeants européens est un instrument d'étouffement des petites entreprises , des petites gens et des petites régions .Le statut de région ultrapériphérique est un système construit pour faire croire à la prise en compte des spécificités alors que dans les faits on continue à imposer la concurence au nom de principes idéologiques .Nous avons de la peine à comprendre que l'on impose à un petit territoire excentré à peine européen, si l'on prend en compte les descriptions des partisans de la cohérence de la culture européenne, des normes juridiques qui la fragilisent .Nous affirmons encore une fois qu'il faut choisir d'autres moyens et notamment des moyens de protection pour permettre à notre pays de se renforcer économiquement et socialement .Notre non est un non au statut de Région ultrapériphérique .