Lors de la présentation de ses voeux à la presse , les déclarations de Jacques Gillot, parlementaire et président du département , ont été comme à l'accoutumée inquiétantes alors que son bilan est particilièrement léger .
Les grands défis qui se présentent à la Guadeloupe ont été à peine évoqué comme lors du débat sur les orientations budgétaires pour 2005 .
Comme parlementaire ,aucune indication sur la situation délicate des collectivités Guadeloupéennes qui sont étranglées financièrement non comme on le dit trop souvent parce que l'Etat décentralise sans donner les moyens financiers mais tout simplement en raison du refus d'engager une profonde réforme des financements au travers d'une territorialisation des impôts .C'est en effet le comportement centralisateur des Autorités francaises qui rend IMPOSSIBLE une répartition équitable des ressourses .Comme JEAN PAUL ELUTHER l'avait déclaré lors des élections sénatoriales ,il faut un nouveau contrat entre l'Etat et les Collectivités Guadeloupéennes .GILLOT est resté et pour cause silencieux sur cette question comme lors de son intervention au Sénat . Il est membre à cet égard du groupe socialiste au SENAT qui refuse toute décentralisation en guadeloupe.
Comme Président du département ,il n'a même pas évoqué son action dans les domaines de l'insertion et de l'aide sociale noyau dur des compétences du Département .
Le chômage se maintient en Guadeloupe , l'exclusion se développe et il ne fait rien de saillant pour doter notre pays d'un plan pour aider socialement nos compatriotes et créer de l'emploi .
Les années se suivent et GILLOT reste identique à lui même. A la tête d'une majorité conservatrice, il se contente simplement de défendre les intérêts des classes moyennes dont il est un représentant et se préoccupe fort peu de la détresse des exclus et des pauvres, la grande majorité de notre peuple .
Nous appellons à changer de politique pour que la Guadeloupe puisse enfin réaliser ses énormes potentialités.