Depuis que le Gouvernement a saisi en mars dernier le Parlement et les associations d'élus sur la perspective d'une rénovation des contrats de plan les rapports et avis se multiplient .Le rapport présenté e 19 janvier par l'Association des Régions de France qui bien entendu a été approuvé par VICTORIN LUREL le Président de la Région Guadeloupe ( approuvé à l'unanimité le 12 janvier 2005 ) et transmis à la DATAR bien entendu ne prend nullement en considération la situation particulière de la GUADELOUPE .
Certes , les propositions de l'ARF proposent de conserver et de renforcer la fonction et le contenu des contrats de plan Mais , il s'agit toujours de programmer certaines dépenses publiques sans créer des moyens véritables de faire respecter les engagements financiers pris .Par contre la planification du développement est définitivement oubliée.
Pour notre part nous préconisons une planification globale qui comprend à la fois les interventions publiques et la croissance des activités économiques .En effet notre pays étant en retard de développement il faut que les pouvoirs publics Guadeloupéens puissent planifier afin d'optimiser le développement .
Le plan de la Guadeloupe dans cette période de libéralisme où chacun est libre de faire ce qu'il veut doit être un plan de développement et non le plan d'action des pouvoirs publics. Les Gouvernement de droite et de gauche ont abandonné DEPUIS LONGTEMPS l'idée de planification du développement .Compte tenu de la faiblesse de nos ressources et de la modeste taille de nos entreprises qui manquent cruellement de fonds propres, d'accompagnement et de perspective à moyen terme nos ressources sont le plus souvent gaspillées car mal affectées .
La majorité conservatrice qui dirige la Région reste attachée à la vision d'une Guadeloupe dépendante dont les institutions administrent dans le secret .Il n'est pas étonnant qu'elle rejette le transfert des TOS alors que l'objectif de la GUADELOUPE nouvelle est de reconquérir l'ensemble de son pouvoir de gestion ,qu'elle ne dénonce pas la décision gouvernementale qui renvoie à plus tard pour notre Région la réforme de la comptabilité des régions qui vise à donner plus de transparence et de lisibilité à la politique budgétaire et enfin qu'elle continue à raisonner dans le domaine financier en terme de refus de l'Etat de transférer des ressources .En réalité le déficit de l'Etat est toujours financé par des emprunts .Ce que nous estimons nécessaire de faire est de revoir les modalités de collecte et de répartition des ressources provenant des emprunts afin de mieux afin de financer les actions de toutes les collectivités locales .
C'est en tous cas la vision d'une Guadeloupe qui rompt avec toutes ses dépendances qui nous sert d'aiguillon dans la critique que nous apportons à l'ordre établi et dans les propositions que nous soumettons à la discussion.
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